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Un milliard de sites web. Et moi, et moi, et moi…

30 Jan 2015, Posté par D. Bocquelet dans Digital

Un chiffre qui donne le vertige, mais qui doit être nuancé…

Un milliard. C’était attendu avec la croissance exponentielle du web, encore spectaculaire en 2013 avec une croissance globale de 33%. Un milliard, c’était le chiffre tombé le 17 septembre 2014 de l’institut statistique Internet Live stats d’après ses propres relevés et confirmés par le très officiel ICANN, instance internationale en charge des noms de domaine, alors même qu’en mars, on fêtait les 25 ans du réseau des réseaux. Mais pour ce milliard, il s’agit bien de sites web, non de noms de domaines qui pour beaucoup ne sont que des redirections ou ne sont pas exploités.

Un monde virtuel mais avec un impact concret sur le monde réel.

Un milliard de sites web pour plus de 7 milliards d’habitants sur cette bonne vieille terre. Un site pour 7 habitants mais « seulement » 3 milliards d’internautes. Le monde paraît donc très connecté, mais il faut faire la part du bon grain et de l’ivraie car les données brutes ne donnent pas la vraie nature de ces contenus dont une frange considérable appartient encore au domaine du …spam. On rappellera l’impact de ces données de « pauvre utilité » pour les internautes, qui sont néanmoins hébergés sur des datacenters et contribuent aussi fortement à la dégradation de l’équilibre climatique; En effet toujours d’après Internetlivestats.com la seule consommation électrique quotidienne liée a internet a produit 2,17 millions de tonnes de rejet de CO2.

En effet certains acteurs du web produisent des centaines, voir des milliers de sites web qui n’ont qu’un contenu hautement artificiel, simplement pour soutenir une offensive de référencement backhat ou assimilé. Si la part des sites faits de manière automatisée tend à diminuer du fait de leur détection et de leur sanction sévère plus efficace de Google, la production est en parallèle tout aussi vigoureuse. Leur part restera de toute manière bien plus faible que celle des « mails » envoyés chaque jour, 170 milliards d’après Google, et donc un solide 80% appartiennent au domaine sans équivoque du spam.

Le web profond s’approfondit : Les abysses du web

Outre les site spammy parfois anciens et oubliés mais qui constitue cette « masse sombre » perdue dans les abysses des résultats de recherche (en passant autour de 3.2 milliards de requêtes de recherches par jour pour google), il y a aussi des « sites » réalisés par les hosteurs de noms de domaine, qui truffés de liens automatisés pour conserver une partie du référencement du nom de domaine abandonné par son propriétaire après inactivité. Il y aussi les sites d’entreprises ou de particuliers, innombrables, qui ne sont plus mis à jour mais restent présents sur un serveur. Tout ceci occupe encore une place considérable du « web ». Mais il faut bien souvent plonger, parfois très profond pour les voir. Et telle une tranquille sédimentation océanique, couche après couche et année après année, ces contenus oubliés s’accumulent, pour en arriver à ce chiffre.

Le référencement, plus que jamais.

Ce qui laisse encore un nombre confortable de sites web légitimes, récents ou simplement bien portants qui sont autant de concurrents pour la présence sur le web de toute entreprise. Donc nous en revenons encore aux bases d’un bon référencement pour sortir de cette masse. Outre les adeptes des campagnes adwords, il y a bien entendu toujours les « classiques », à savoir un site web bien construit, rapide, attirant, efficace, interactif de manière a créer la fameuse « expérience utilisateur » mise en avant par Google. Qui donc possède un site web ayant ces qualités, mis à jour fréquemment, relayé sur les réseaux sociaux et d’autres médias (documents, vidéos) n’a donc rien à craindre, quand bien même ce chiffre donne le vertige.

Pensez à Viedoc si vous souhaitez un audit de votre site web…