Author: T. Perran

Gouverner, c’est prévoir. Cet adage peut aussi s’appliquer au monde de l’entreprise, et tout particulièrement en matière d’investissement dans l’innovation. Ces jours-ci, Paris est devenu le centre du monde où l’avenir climatique de la planète va se décider au sein de la conférence internationale COP21. Les entreprises, qui arriveront à mieux appréhender voire anticiper les conséquences des décisions politiques, seront celles qui verront le plus clairement où seront flécher les budgets publics et sauront le mieux en profiter pour développer à moindre frais leurs produits et services. Tels sont les fruits que peuvent apporter la veille environnementale à l’heure de COP21 !

Qu’est-ce que la COP21 ?

La COP21 qui se tient du 30 novembre au 11 décembre au Bourget est une réunion hors norme sur un enjeu colossal : plus de 150 chefs d’Etat et de gouvernement réunis pour la 21ème conférence climatique de l’ONU, censée accoucher d’un accord historique contre un réchauffement planétaire aux conséquences de plus en plus inquiétantes.

L’objectif est ici d’élaborer le premier accord engageant l’ensemble de la communauté internationale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement global à + 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle. En vue de la conférence de Paris, 183 pays (sur 195) ont publié des plans de réduction de leurs émissions, une participation inespérée qui place cependant encore le monde sur une trajectoire de + 3°C.

Alors que les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau record en 2014, les négociations s’annoncent ardues. Tous les pays ont leurs « lignes rouges » qu’ils ne voudront pas franchir, les pays du Sud par exemple appelant le Nord, responsable historique du réchauffement, à honorer ses promesses financières.

Qu’est-ce que la veille environnementale ?

La veille environnementale peut se résumer à l’activité de veille et d’intelligence économique, relative aux informations liées à la sauvegarde de l’environnement. Pour les entreprises s’intéressant à ce sujet, cela revient donc à chercher, à collecter et à analyser les informations sur trois niveaux principalement :
• L’évolution des normes environnementales dans le monde (veille règlementaire)
• Les évènements majeurs et les signaux faibles pouvant influencer ses normes (lobbying)
• L’avènement des nouvelles technologies ayant un impact sur l’environnement (veille technologique)

Ainsi, en toute rigueur, la veille environnementale couvre un domaine extrêmement vaste qu’il est presque impossible de suivre continuellement, ce qui est particulièrement le cas pour la veille réglementaire. En revanche, une mise en surveillance des évènements majeurs ayant un impact sur l’environnement et le lieu où ces évènements se produisent peuvent permettre d’anticiper le comportement des Etats et les conséquences que cela va avoir sur les industries locales.

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La vitesse de fonte des glaces double tous les dix ans actuellement

Les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, protoxyde d’azote, méthane…) contribuent au réchauffement de la planète et proviennent principalement des activités industrielles, agricoles, de traitement des déchets, du transport et de la production énergétique. Ces émissions ont augmenté rapidement depuis la révolution industrielle et au cours du 20ème et du 21ème siècle. Cette année, et pour la première fois, il est prévu que la température globale de la planète soit d’un degré de plus que lors de la période préindustrielle (avant 1850). Le mois d’octobre 2015 était le mois le plus chaud jamais enregistré.

Les conséquences de ce réchauffement sont nombreuses :
• Hausse du niveau de la mer (déjà de 20 cm depuis 1900), notamment à cause de la dilatation thermique des océans et de la fonte des glaciers qui s’accélère (doublement de la vitesse de fonte tous les 10 ans).
• Prévision d’une hausse de l’intensité et de la fréquence des événements météorologiques extrêmes (sécheresse, tempêtes et inondations).
Il est notable que la dégradation de l’environnement provoque déjà le déplacement de plus de 26 millions de personnes en moyenne par an depuis presque une décennie. On parle de réfugiés climatiques.
• Perturbation des écosystèmes et dégradation de la biodiversité.
Le changement climatique contribue à la dégradation de la biodiversité, et vice-versa. Préserver la biodiversité et lutter contre le dérèglement climatique vont également de pair. Par exemple, la biodiversité fournit des puits de carbone naturels (les forêts, le plancton…). Selon l’Evaluation des écosystèmes du millénaire (Millenium Ecosystem Assessment) de 2005, 60% des écosystèmes sont exploités de manière insoutenable ou sont dégradés.
A cela s’ajoute les conséquences économiques avec une perte importante du PIB mondial.

Le changement climatique est considéré par les Nations unies, la Banque Mondiale, le FMI et d’autres institutions internationales comme l’une des plus grandes menaces pour l’humanité du XXIe siècle.

Cependant, il est important de percevoir la lutte contre le dérèglement climatique aussi comme une opportunité de bâtir une économie plus résiliente et pour améliorer notre façon de vivre ensemble.

Quel rôle pour la veille environnementale ?

Avec la grande variété d’énergies disponibles, il est grand temps de flécher les investissements publics et de choisir quelles énergies l’on souhaite soutenir. A l’heure actuelle, l’industrie des carburants fossiles bénéficie mondialement de 5300 milliards de dollar de subventions par an, soit 6,5% du PIB mondial alors même que ces carburants fossiles sont en premier lieu responsables des émissions de CO2. Depuis l’année 2000, c’est le charbon qui a engendré la plus forte hausse des émissions, et de très loin. Les émissions de CO2 dues aux activités humaines sont en augmentation rapide et sont de l’ordre de 40 Gt/an dont 34 Gt/an (85%) proviennent des carburant fossiles (charbon, pétrole et gaz).

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Emission de CO2 dans le monde par type d’énergie ou d’activité (Source : Jean-Marc Jancovici, 2013)

La veille environnementale peut être utilisée judicieusement pour identifier les acteurs importants et les lieux où il faut être dans ce monde qui est en train de changer de paradigme dans sa façon de traiter la nature. La veille environnementale peut permettre de faire parti de ceux qui vont accompagner les innovations marquantes et assurer la transition entre un projet de R&D et la production à grande échelle. Le monde de la finance suit le mouvement avec des fonds verts dits « green bonds » accessibles en bourse.

Comme l’a montré la toute première journée de COP21, le développement de l’innovation dans le domaine des énergies propres passe par l’alliance du secteur privé et de la puissance publique. Une alliance au plus haut niveau, puisque se sont retrouvés à la tribune, pour le lancement de la « mission innovation », les présidents français et américain, François Hollande et Barack Obama, le premier ministre indien, Narendra Modi, ainsi que Bill Gates, ex-PDG de Microsoft. Cela, devant un parterre d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le Japonais Shinzo Abe, la Brésilienne Dilma Rousseff, la Chilienne Michelle Bachelet, ou encore l’Indonésien Joko Widodo et le Britannique David Cameron. L’idée de ce « partenariat » est d’augmenter substantiellement les investissements publics et privés pour développer les énergies propres, en leur donnant les moyens de jouer leur rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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Bill Gates et Barack Obama, au Bourget, pendant la COP21, lundi 30  novembre

Les technologies vertes, telles que celles des énergies renouvelables, des économies d’énergie, du bio-mimétisme et du génie écologique (ces deux dernières filières visant à préserver la biodiversité et les écosystèmes) sont des formidables leviers de création d’emplois.

L’économie circulaire, consistant à réduire notre production de déchets, de recycler et de revaloriser nos déchets, est le modèle économique de demain et favorise davantage l’activité locale, l’économie sociale et solidaire et le lien social.

Pour finir, une société bas carbone et écologique nécessite des transitions dans tous les secteurs et permettra une meilleure santé des citoyens.

Avec l’aide de la veille environnementale, les entreprises permettront à tous d’accéder plus rapidement à cet objectif. Ci-dessous, un exemple d’innovation en rupture découverte par deux chercheurs indiens à l’Université d’Oxford au sujet d’une technologie d’affichage faisant appel à des matériaux de changement de phase, qui consomme 10 fois moins d’énergie que celles présentes dans les écrans de smartphones et les télévisions LED. Vu le nombre de smartphones et de TV LED dans le monde, les économies d’énergie seraient énormes au même titre que le marché pour cette découverte, identifiée par la veille environnementale !

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Des chercheurs indiens à Oxford ont trouvé une innovante technologie d’affichage à base de matériau à changement de phase, pouvant décupler la durée d’utilisation des smartphones avant recharge

Tokyo Pack 2014: Le prochain couvert par Viedoc dans le cadre de sa prestation Veille Salon Packaging 2014, et l’évènement majeur du packaging  au Japon qui se tiendra du 7 au 10 octobre au Tokyo Big Sight.

Un consultant expert en veille et japonophone se rendra pour l’occasion au pays du soleil levant pour y découvrir les dernières innovations et les tendances en la matière.

Pour mémoire, l’offre Veille Salon Packaging 2014, c’est :

  • 5 salons majeurs du secteurs sur 3 continents : Interpack, Korea Pack, Tokyo Pack, Pack Expo et Emballage
  • 5 rapports d’étonnement complets remis dans les deux semaines suivant le salon
  • une synthèse remise en décembre et reprenant les innovations et tendances les plus marquantes de l’année
  • un tarif compétitif et tous frais compris

N’hésitez pas à nous contacter pour avoir plus d’information sur cette offre, et pour en savoir plus sur le salon Tokyo Pack 2014 sur www.tokyo-pack.jp/en/

Des images de Korea Pack 2014

19 Juin 2014, Posté par T. Perran dans Veille Salon

VIEDOC, comme annoncé, s’est rendue en juin à l’un des plus grands salons du packaging en Asie, Korea Pack 2014.
Des innovations et nouveautés de l’emballage ont été vues durant ce salon professionnel à Séoul en Corée. Comme à l’accoutumée, un rapport de veille complet sera rédigé avec le détail des produits innovants et des entreprises qui ont retenu notre attention.

Voici quelques clichés de produits aperçus pendant cette visite à Korea pack 2014 sur deux jours :


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La veille en japonais pour les nuls

14 Jan 2014, Posté par T. Perran dans Conseil

Le japonais écrit : un dragon à trois têtes !

(Affiche du film Godzilla contre Ghidorah, sorti en 1964)

La langue japonaise est l’une des plus difficiles à maîtriser sur le plan de l’expression écrite. Il existe en effet trois modes d’écriture pour le japonais:

  • Les idéogrammes ou caractères chinois (kanji en japonais), importés de la langue chinoise il y a plus de 1000 ans
  • Le syllabaire Hiragana, inventé par les courtisanes japonaises pour simplifier leur correspondance
  • Le syllabaire Katakana, inventé (peu de temps après les hiragana) par les moines japonais pour retenir la prononciation des caractères chinois

Dans le japonais écrit de nos jours, ces trois modes d’écriture se côtoient. La langue japonaise étant pauvre en nombre de sons différents, il y a beaucoup d’homophones et les idéogrammes servent à différencier un mot d’un autre. Ainsi, les mots anciens s’écrivent en kanji. Pour cela, il y a 2136 kanji officiels ou d’utilisation commune, qui ne suffisent pas pour décrire des lieux ou des champs de spécialité comme la médecine, l’astronomie, etc… Les japonais utilisent alors les kanji non-officiels, au nombre de 9000 environ actuellement, d’où un total de plus de 11 000 kanji, que l’on peut trouver sur les sites internet japonais !

Les syllabaires Hiragana et Katakana

Le syllabaire hiragana sert principalement à la syntaxe grammaticale et permet de savoir comment se lisent les kanji, car ces derniers peuvent se lire de plusieurs façons suivant leur utilisation seule ou avec d’autres kanji. Enfin, le syllabaire katakana est traditionnellement dédié à la traduction phonétique des mots modernes importés d’autres langues comme l’anglais, que l’on ne peut transcrire avec les idéogrammes anciens.

Quelques exemples parmi les 2136 kanji officiels (joyo kanji) ou kanji d’utilisation commune.

Ainsi, le japonisant peut passer sa vie en à étudier le japonais écrit sans jamais vraiment le maîtriser, un  peu comme de l’art. L’écriture du japonais est d’ailleurs un art à part entière, la calligraphie, pour lequel nombre de japonais se passionnent et s’exercent régulièrement, comme l’a illustré le film The Pillow Book de Peter Greenway.

Affiche du film "The Pillow Book" par Peter Greenway, sorti en 1996

Fort heureusement, il n’est pas nécessaire de savoir écrire le japonais pour pouvoir lire le japonais, et plus important, grâce aux outils sur internet, il devient possible de « lire » le japonais sur le web sans jamais l’avoir étudié. Pour le veilleur non-japonisant, cela signifie qu’il peut désormais s’adonner à la recherche d’information en japonais, moyennant quelques gymnastiques intellectuelles.

 

L’intérêt de la recherche d’information en japonais

Le Japon est le pays qui consacre le plus d’effort (% de PIB) à la R&D sur son territoire

Le Japon est la troisième puissance économique au monde, mais a vécu près de trois siècles reclus sur lui-même en fermant ses frontières aux étrangers et en se développant par ses propres moyens uniquement. Rien de tout cela n’est valide aujourd’hui, mais de cette époque reste tout de même l’idée sous-jacente que les japonais sont mieux entre eux et qu’ils n’ont pas de besoin de l’étranger pour innover et aller de l’avant, d’où une langue complexe utilisée exclusivement dans l’archipel japonais qu’il est très difficile de maîtriser.  Ainsi, les japonais consacrent des moyens considérables pour innover et privilégie la communication entre eux par le biais de leur langue qui sert en quelque sorte de barrière contre l’étranger. Dit autrement, les informations techniques sur les innovations au Japon sont abondantes en japonais et sont faméliques en anglais, et cela même quand les sites internet sont bilingues. Si l’on s’intéresse par exemple à des sociétés japonaises, à des laboratoires japonais ou même à des technologies avec de forts acteurs japonais, la recherche d’information en japonais devient obligatoire.

Acquérir le vocabulaire de son domaine

La notion de vocabulaire est très importante en japonais. C’est la première tâche fastidieuse à accomplir pour le non-japonisant, le japonisant et même le japonais. En effet, décrire des innovations récentes à l’aide d’idéogrammes qui ont plus de 1000 ans d’existence n’a rien d’évident et surtout rien d’intuitif. Par exemple, on dit que les scientifiques japonais, lorsqu’ils rédigent une thèse, passent l’essentiel de leur première année à acquérir le vocabulaire très spécifique de leur domaine d’expertise. Sans ce travail, ils sont incapables de comprendre complètement la littérature scientifique de leur domaine. Pour faire de la veille en japonais, la logique est la même et il faut acquérir les mots clés liés aux motifs des recherches d’informations.

Avec de la méthode, celui qui ne connait rien en japonais peut toujours tirer son épingle du jeu dans l’océan d’information japonais. Cela dit, même si les outils et traducteurs automatiques ont fait beaucoup de progrès ces dernières années, il faut reconnaître le passage du japonais vers le français et inversement se passe plutôt mal, et il faudra toujours privilégier les traductions du japonais vers l’anglais, pour ensuite revenir vers le français par ses propres moyens.

Firefox, toujours l’ami des veilleurs

Comme c’est souvent le cas, le logiciel de navigation sur internet Firefox facilite beaucoup les choses, et tout particulièrement la recherche d’information dans une langue que l’on ne maîtrise pas. Avec Firefox, l’utilisateur a accès à toute une série de plugins et de moteurs de recherche intégrés à la barre d’outil qui feront gagner beaucoup de temps. Voici une méthode en quatre étapes pour tirer son épingle du jeu face à des sites japonais.

  • Etape 1: Télécharger les plugins de traduction de l’anglais vers le japonais

Mycroft Project centralise bon nombre de moteurs de recherche et plugins pour Firefox. Pour acquérir les mots clés en japonais en partant d’un mot en anglais, je vous recommande les plugins Denshi Jisho Word – English et WWWJDIC CA – Dictionary Lookup. Il suffit de cliquer sur les noms des plugins, une fois arrivé sur la page de Mycroft Project, pour les ajouter. Avec ses deux plugins, vous aurez accès à d’excellentes traductions, même pour des mots techniques.

  • Etape 2: Télécharger des moteurs de recherche japonais

Cette fois-ci, je vous recommande les moteurs Google Japan et Yahoo Japan (cliquer sur le premier nom sous Major Engines), qui sont de loin les moteurs les plus utilisés au Japon.

  • Etape 3: Faire des recherches en japonais

Avec les nouveaux plugins téléchargés, il suffit de cliquer sur la flèche (en haut à gauche) dans l’espace dédié aux recherche dans la barre d’outils de Firefox (voir impression d’écran ci-dessous) pour faire apparaitre la liste des plugins et des moteurs de recherche. Pour trouver des mots clés en japonais, il suffit de choisir dans cette liste Denshi Jisho – Words ou WWWJDIC CA – Dictionary pour trouver des mots japonais pertinents. Ci-dessous, j’ai fait un essai sur le mot technique Soudure, donc « Welding » en anglais, pour obtenir une série de mots en japonais.

Liste des plugins et moteurs de recherche (en haut à droite) téléchargés dans la barre d’outils

Ensuite, il suffit de choisir les mots qui sont les plus en adéquation avec sa recherche pour les copier et les coller dans l’espace dédié aux recherches dans la barre d’outils de firefox. Une fois le mot japonais collé, il suffit de choisir un moteur de recherche japonais dans la liste, soit Google Japan ou Yahoo! Japan, pour lancer la recherche. Il est plus pratique de faire ces recherches dans un autre onglet.

  • Etape 4: Traduction des pages japonais en anglais

Une fois les requêtes avec les moteurs de recherche japonais lancés, on obtient une liste de site en japonais. Cette fois-ci, il faut cliquer un lien pour aboutir une page où il y a du texte en japonais. Une fois arrivé sur cette page, on copie l’adresse de la page internet pour ensuite la coller dans un site de traduction en ligne gratuit. Il en existe beaucoup et la qualité se laisse à désirer. Mais le plus important reste que ces sites sont quand même en mesure de donner un niveau de traduction, qui permet de savoir de quoi on parle sur cette page. C’est généralement suffisant pour identifier des acteurs sur un marché donné ou une technologie donnée.

Exemple de site japonais, qui servira de référence pour les essais de traduction

Pour avoir plus de succès, il est conseillé d’utiliser plusieurs traducteurs automatique d’URL. Les traducteurs d’URL du japonais vers l’anglais, disons les moins mauvais, sont Google Translate, Bing Translator et Weblio. Il faut surtout veiller à choisir l’anglais comme langue de destination, et surtout pas le français, sous peine de catastrophe…

Traduction du site japonais de référence par Google Translate

Il est certain que la traduction automatique va connaître des progrès fulgurant dans les années à venir, notamment par l’apport des technologies liées au Big Data qui vont finir à apporter de la qualité aux approches statistiques des traductions. Cela dit, comme on peut le voir sur les essais de traduction avec Google Translate (ci-dessus) et Bing Translator (ci-dessous), les traductions sont perfectibles et diffèrent d’un outil à un autre, mais elles sont d’un niveau suffisant pour savoir de quoi il est question sur le site internet japonais  et ainsi déterminer si la recherche a été pertinente.

Traduction du site japonais de référence par Bing Translator

Avec cette méthode, il est possible d’identifier des acteurs japonais et de dresser des cartographies à partir de sources japonais sans connaitre le moindre mot en japonais.

Pour aller plus loin, il est tout de même nécessaire de maîtriser la langue japonaise et pour le coup une nouvelle série d’outils et de plugins est disponibles pour les japonisants. A ce stade, il s’agit de procéder à l’analyse des informations, de recouper les informations et d’aller chercher les informations grises, que les japonais eux-mêmes cherchent à cacher à leurs compatriotes.

Pour cela, la société Viedoc reste naturellement à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche ardue.

Aussi, n’hésitez pas à nous contacter.

Pollutec 2013, le rapport disponible gratuitement !

19 Déc 2013, Posté par T. Perran dans Veille Salon

Rapport de veille Pollutec 2013 Conscient des enjeux environnementaux et des défis restant à accomplir dans ce domaine, nous ne pouvions passer à côté du salon Pollutec 2013, événement incontournable des éco-technologies, de l’énergie et du développement durable.

Comme nous le faisons régulièrement pour d’autres événements, nous avons rédigé un compte-rendu d’étonnement complet suite à notre visite de Pollutec début décembre.

Le résultat : un rapport gratuit de 41 pages, en Français, qui présente l’ensemble des innovations du salon du durable de référence en Europe.

Résumé :

Le salon Pollutec 2013 s’est déroulé du 3 au 6 décembre 2013 au parc des expositions à Paris-Nord Villepinte,où pas moins de 1194 exposants (819 français) venant de 28 pays ont pu dévoiler leurs activités en matière de développement durable.

Cette édition 2013 s’est quand même fait remarquer par l’illustration de cette crise économique, qui commence à durer bien au-delà des prédictions et qui a fini par entamer la trésorerie de bon nombre d’entreprises. Ainsi, il convient de noter que l’ambiance générale n’était pas à l’innovation en rupture, mais plutôt à la rationalisation, à la chasse au gaspillage, à l’amélioration continue, etc.

Lors de sa visite à l’ouverture du salon, le ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philippe Martin, a bien donné le ton, en faisant l’éloge de l’économie circulaire qui œuvre à refermer le cycle de vie des produits, via l’optimisation des stocks, des flux de matières, d’énergie, de déchets. Autrement dit, la tendance est à l’éco-conception des produits, en intégrant dès les premiers stades de production les préoccupations de durabilité, de réutilisation ou de recyclage des produits.

Cela dit, nous avons pu déceler tout de même quelques innovations en rupture, mais elles venaient très majoritairement de la part de start-up, de PME, encore bien éloignées des marchés de masse. De très loin, le secteur de l’énergie est celui qui était le plus dynamique du point de vue des innovations technologiques. Cela est probablement dû au contexte post-Fukushima où de nombreux Etats s’interrogent sur la voie à emprunter pour les prochaines décennies quant à leur approvisionnement en énergie.

Pour l’énergie solaire, une start-up réunionnaise a mis au point par exemple une technologie très prometteuse visant à prédire la production photovoltaïque en fonction des conditions climatiques, ce qui in fine pourrait grandement faciliter l’utilisation de cette énergie renouvelable intermittente. Cela ouvre la voie à la valorisation financière de l’énergie intermittente prédite ce qui soulagerait par la même occasion les gestionnaires de réseaux.

Le secteur de la production et de l’exploitation de biogaz était pour sa part très dynamique. Plusieurs sociétés comme Etia ou Cogebio par exemple proposent des moteurs pouvant fonctionner avec des mélanges air –combustibles très divers, allant même jusqu’à coupler des modules de recyclage de déchets avec des chambres de combustion. Schnell Motoren propose même des unités de cogénération, qui vont jusqu’à exploiter la vitesse de gaz d’échappement pour atteindre un rendement record de 48,3% !

Enfin, sur le traitement des déchets en aval, il y a une tendance très nette vers des produits plus naturels et une meilleure valorisation de la matière première. Les sociétés Aquaprox et Amoeba ont notamment mis au point un traitement des légionnelles dans les tours aéroréfrigérantes par un biocide 100% naturel, alors que Morphosis arrive à valoriser les déchets venant des industries électronique, électrique et télécom, en récupérant les éléments rares et précieux via une chimie plus douce (acides faibles). Pour finir, la société Ecomouton propose un concept original et rentable économiquement pour entretenir les grands espaces verts par le biais de moutons !

Pour tout savoir des innovations présentées lors de Pollutec 2013,

téléchargez dès maintenant le rapport complet.

Le Rapport de veille du salon 3D Print Show sera très prochainement disponible

Actuellement en cours de relecture, le rapport de veille suite à notre visite du salon 3D Print Show 2013 sera disponible d’ici la fin de la semaine.
Dans ce rapport en français d’une quarantaine de pages, vous trouverez notamment :
– notre regard sur les tendances et innovations dans le domaine
– les dernières nouveautés en matière d’hardware et de software
– les nouvelles applications rendus possibles tant pour les particuliers que les professionnels
– mais aussi ce que l’on aurait aimé voir en matière d’innovations et que l’on a pas vu lors de cette visite

Pour vous faire patienter, retrouvez d’ores et déjà ci-dessous le résumé ainsi que le sommaire du rapport:

RESUME

Le salon 3D Print Show s’est déroulé les 15 et 16 novembre au Carrousel du Louvre à Paris et à en juger par l’influence, le salon a été succès au-delà de l’espérance des organisateurs. Il est fort à parier que la prochaine édition se déroulera dans un endroit plus spacieux tant il était difficile de se déplacer d’un stand à l’autre. Après tout, le marché mondial de l’impression 3D, machines et services, était estimé à 2,2 milliards de dollars en 2012 avec un taux de croissance annuelle de 28,6% !

L’impression 3D, qui permet de créer des objets par superposition de fines couches de matière, est une technologie en plein essor, même si cette technologie est connue depuis plus de 30 ans. Il n’y a pas, ou très peu, de perte de matériaux et le fait de réduire le nombre d’étapes du processus de fabrication apporte des bénéfices considérables en termes de coût pour les petites séries.

Longtemps réservée au prototypage rapide et aux industries de pointe, elle s’est récemment démocratisée avec l’arrivée sur le marché d’imprimantes moins onéreuses et plus rapides, ainsi qu’un choix plus varié de matériaux imprimables. En effet, il est désormais possible d’acquérir une imprimante 3D pour moins de 1000 euros, comme par exemple l’imprimante EX1 de 3D Free Sculpt, proposée en France par Pearl Diffusion. Il y a maintenant de nombreux fournisseurs et revendeurs qui proposent des prix abordables tant pour les imprimantes que sur les consommables.

De nouveaux services dédiés à l’impression 3D ont aussi vu le jour ces dernières années. Des sociétés comme Scupteo proposent des plateforme de fichier 3D à imprimer, que les utilisateurs peuvent personnaliser. Cette société permet d’ailleurs également une rencontre virtuelle entre designers et utilisateurs pour aller plus loin avec l’impression d’objets 3D uniques. L’univers de l’open source, aussi très présent, permet de faire du lien social entre bricoleurs d’un nouveau genre et de nombreux utilisateurs mettent leur création en ligne à la disposition de tous.

On a également remarqué des projets ambitieux comme l’impression de prothèses de main, ou encore des robots imprimables commandés par la voix. L’impression 3D a un potentiel énorme en médecine, maintenant qu’il est possible d’imprimer des tissus humains, des matériels bio-résorbables et tolérés par le corps, et même des matières synthétiques utilisables pour faire des greffes. L’impression 3D a déjà sauvé une vie, celle d’un nouveau née qui s’étouffait et qui a bénéficié d’une «attelle bronchique» sur mesure réalisée par impression 3D à l’université du Michigan !

Parallèlement au salon, La Poste et Orange ont mis cet automne quelques imprimantes 3D dans leur agence pour permettre aux usagers d’imprimer des coques pour smartphones au prix de 30 euros. Leurs catalogues proposent d’autres objets personnalisables pour les particuliers mais aussi pour les professionnels comme les cabinets d’architectes.

Cela dit, le salon 3D Print Show a également fait la part belle à la création artistique, part le biais d’un défilé de mode où l’on a vu des bijoux, des sacs, des chaussures, des lunettes, le tout imprimé en 3D. Un hall d’exposition entier était d’ailleurs réservé aux artistes souhaitant montrer et vendre leur création.

Il semble vraiment que la seule limite rencontrée par l’impression 3D aujourd’hui soit la taille tant les possibilités permises par cette technologie sont importantes. Chose rare pour être précisée, la société américaine Legacy Effects avait prêté pour le salon ses pièces imprimées en 3D et utilisées dans des films comme Avatar, Iron Man, Pacific Rim. A cette occasion, il a été rappelé que l’impression 3D est utilisée depuis quelques années par l’industrie cinématographique, car la précision des détails est bien meilleure que celle obtenue lorsque par la réalisation d’effets spéciaux sur fond vert.

Enfin, il a tout de même été précisé lors du salon 3D Print Show que la démocratisation de l’impression 3D allait changer la donne au niveau de la propriété intellectuelle, surtout en Europe où il est permis de faire des copies personnelles. Avec l’impression 3D, viendront le piratage et la personnalisation des objets. Vite débordées par le nombre des consommateurs devenus concurrents très locaux, les entreprises vont être forcées d’aller vers des concepts comme la co-création d’objets avec les consommateurs, quitte à donner des licences révocables. La propriété intellectuelle n’a de valeur que si on peut la faire respecter. Dans le cas de l’impression 3D, il faut mieux avoir une petite part d’un grand gâteau, plutôt qu’une grosse part d’un tout petit gâteau. Il arrive que la menace ne se situe pas au niveau de la contrefaçon mais au niveau de la concurrence !

SOMMAIRE

PARTIE 1. EQUIPEMENTS POUR L’IMPRESSION 3D

  • 1.1 HARDWARE
  • 1.1.1 Pearl Diffusion (distributeur de 3D Free Sculpt)
  • 1.1.2 Fab Shop (distributeur de Maker Bot)
  • 1.1.3 Airwoolf
  • 1.1.4 Autres fournisseurs présents sur le salon 3D Print Show
  • 1.2 SOFTWARE
  • 1.2.1 Autodesk 3D Print Utility
  • 1.2.2 Autodesk Shapelifter

PARTIE 2. NOUVEAUX SERVICES POUR LES PARTICULIERS

  • 2.1 L’UNIVERS « OPEN SOURCE » POUR L’ENTRE-AIDE ENTRE « MAKER »,
  • 2.1.1 Les « Maker Faire »
  • 2.1.2 InMoov (Robot 3D)
  • 2.2 PLATEFORME DE DESSIN, DE FICHER 3D ET D’IMPRESSION 3D EN LIGNE
  • 2.2.1 Crobics (Logiciel et impression en ligne)
  • 2.2.2 Sculpteo
  • 2.2.3 Shapelize
  • PARTIE 3. BOULEVERSEMENT DES PRATIQUES CHEZ LES PROFESSIONNELS

  • 3.1 NOUVELLE REVOLUTION DANS LA MEDECINE
  • 3.1.1 Impression sur mesure d’organes biorésorbables
  • 3.1.2 Greffes définitives d’organes imprimés en 3D
  • 3.1.3 Nouvelle technique de chirurgie réparatrice plus précise et rapide
  • 3.2 PROPRIETE INTELLECTUELLE IMPOSSIBLE A PROTEGER
  • 3.3 CREATION ARTISTIQUE
  • 3.3.1 Le défilé de mode
  • 3.3.2 Le hall ouvert aux designers et artistes
  • 3.3.3 Le cinéma déjà dans l’impression 3D

PARTIE 4. DERNIERES AVANCEES ABSENTES DU SALON

  • 4.1 FAX 3D PAR AIO ROBOTICS
  • 4.2 SERVICES D’IMPRESSION 3D EN MAGAZIN EN FRANCE
  • 4.2.1 Auchan
  • 4.2.2 La Poste
  • 4.3 IMPRESSION D’ORGANES EN TISSUS HUMAINS
  • 4.4 IMPRESSION DE SOUS-VETEMENTS FEMININS SUR MESURE

CONCLUSION ET PERSPECTIVES
A PROPOS DE VEILLE SALON
PRESENTATION DE VIEDOC SARL

Paris, 15-16 novembre. Le salon 3D print Show montre un florilège de possibilités, vues sous l’angle artistique. Après un aperçu du défilé, voici les réalisations des exposants:

Galerie des exposants

Veille Salon à Pollutec 2013

25 Nov 2013, Posté par T. Perran dans Veille Salon

VIEDOC (Equipe Veille Salon) se rend très prochainement à Pollutec Horizons 2013. Ce salon des technologies et de l’innovation pour l’environnement est désormais bien installé dans le paysage événementiel Français et est l’une des dates incontournables en Europe pour le domaine.

Il se tient du 3 au 6 DECEMBRE 2013 à Paris Nord Villepinte – Hall 6.

Un rapport de veille sera rédigé sur le salon qui donnera lieu à une publication ultérieure et sera proposé à la vente.

Pour en savoir plus : http://www.veillesalon.com/fr/n/salons/pollutec-horizons-2013-v12328.html

Veille du salon Big Data 2013

21 Nov 2013, Posté par T. Perran dans Veille Salon

Le salon Big Data Expo s’est déroulé les 16 et 17 octobre 2013 à la Porte de Versailles à Paris et les professionnels se sont vigoureusement interrogés les uns les autre pour savoir vers quelles directions ce nouveau marché des Big Data s’orientait. En effet, avec le Big Data, viennent les gros volumes d’informations non structurées que l’on peut traiter très rapidement. Il devient alors possible pour une grande entreprise de suivre en temps réel l’évolution de son chiffre d’affaires par exemple. Ainsi, le Big Data s’invite au cœur de la stratégie des entreprises pour leur apporter des avantages compétitifs. Cela implique de nombreux bouleversements dans les méthodes de travail.

Tout d’abord, tout le monde s’est accordée sur le fait que l’information devenait décloisonnée, à savoir qu’elle n’appartient plus à tel ou tel service mais elle est mise dans un pot commun. Pour des raisons d’efficacité, il devient nécessaire de ne plus faire appel à des serveurs physiques mais à du cloud qui permet un stockage redondant de l’information avec une grande vitesse d’accessibilité. A ce niveau, on constate que le secteur est encore jeune, car il n’y a pas deux systèmes de cloud identiques. Tout est customisé aux besoins des entreprises. Il y a une grosse différence entre le cloud public pour des sites comme Facebook, Twitter, Hotmail et le cloud privé, qui donne des garanties d’accès et de vitesse d’accès à tout instant, avec des systèmes redondants qui évitent la moindre perte d’information. Certaines entreprises passent tout leur système d’information, y compris leurs ressources humaines, dans les systèmes cloud, alors que d’autres y vont de manière sélective. Pour s’y retrouver dans la forêt d’offres et de prix sur le cloud (au plus bas 0,05 € pour 1 Go stocké en cloud), les professionnels recommandent d’essayer les offres et de s’interroger sur au moins 3 points :

1. Où sont stockées mes données, à savoir la localisation physique des data centers ?
2. Comment accéder à mes données, à savoir quelles dispositions d’accès offrent le fournisseur ?
3. Quelles services et applications me sont proposés pour exploiter mes données ?

Mapping des acteurs du cloud en 2013

 

Sur cette infographie, on retrouve les acteurs majeurs présents sur le Big Data et le Cloud Computing. On peut constater que c’est un marché très concurrentiel et en général, les sociétés qui vont vers le Big Data font appel à plusieurs prestataires par prudence. Les fournisseurs ont une responsabilité sur le contenant et pas sur le contenu, mais il peut y avoir des conflits avec les systèmes juridiques des pays où se trouvent physiquement les data centers. Par exemple, aux Etats-Unis, la loi Patriot Act oblige les fournisseurs à donner aux autorités les données qu’ils hébergent, sans qu’ils puissent vraiment s’y opposer, d’où l’intérêt de connaitre la localisation des data centers des fournisseurs. Windows a communiqué le fait que depuis la mise en application du Patriot Act, les autorités américaines ont fait 13 demandes d’information. 7 ont été refusé par un juge et une seule fois Windows a été contraint de livrer les informations sans prévenir le client.

Actuellement, moins de 1% des dépenses IT sont consacrées au Big Data, mais ce nouveau secteur est fortement soutenu par le gouvernement américain. En effet, alors que les agences fédérales américaines émettaient 35 appels d’offres sur les Big Data en 2012, celles-ci avait déjà 75 appel d’offres sur le même sujet sur les 9 premiers mois de l’année 2013. Un appel d’offre d’une agence fédérale vaut généralement entre 35 et 80 millions de dollars. L’exploitation des métadonnées devient un enjeu majeur et les applications commencent à toucher la vie des citoyens. Les banques américaines par exemple ont mis en place une plateforme commune pour identifier les fraudes très rapidement et se transmettre les informations immédiatement. Ces avancées permettent aussi aux entreprises de réaliser qu’elles exploitaient encore assez mal les données en leur sein et les technologies liées au Big Data leur sont d’un grand recours, avant même de vouloir analyser ce qu’il se dit sur les réseaux sociaux.

Au niveau innovations technologiques, le modèle de développement communautaire Open Source suit son cours. L’environnement ou écosystème Hadoop fait toujours office de référence et d’ailleurs la version 2 de Hadoop était sortie dans la nuit du 16 au 17 octobre 2013 avec un nouveau système de fichier HDFS. La fondation Apache détient toujours la propriété intellectuelle de Hadoop mais son développement se fait à partir des ateliers entre experts aux 4 coins du monde. Le fait marquant sur le salon a surtout été l’évolution des bases de données relationnelles avec de nouveaux systèmes de stockage en colonne et de nouvelles visualisations graphiques. Dès lors, on commence à parler de notions comme le patrimoine informationnel et survient la délicate question du droit de regard de la CNIL sur ces bases de données relationnelles complexes. En effet, dès lors que l’exploitation de ces dernières peut aboutir à la suppression d’un droit à un citoyen, la CNIL doit être mise dans la boucle. Là encore, on découvre des choses et les gens du secteur se cherchent. Le secteur est loin d’être mûr mais les retombées en termes de valeur ajoutée sont gigantesques. Affaire à suivre donc !

3D Print Show Paris en images

18 Nov 2013, Posté par T. Perran dans Veille Salon

Comme annoncé Veille Salon était présent à 3D Print Show, Paris, première édition. En attendant la rédaction du rapport de veille, voici un petit avant-goût avec la galerie du défilé qui présentait des créations imprimées de stylistes de la mode…

Les photos du défilé de 3D print Show