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Sur la liberté des agents économiques et leur accès à l’information

J’ai été frappé par une analogie faite par l’économiste Jean-Marc Daniel entre le modèle des économistes de la concurrence pure et parfaite et le modèle des physiciens du gaz parfait. C’était dans l’émission de BFM Business « Les Experts » du 08 janvier 2019 (10’30’’, disponible ici). Une petite recherche sur ce sujet m’a conduit à un article (disponible sur cairn.info) que ce même économiste avait publié en 2008, où il précisait : « La notion de marché concurrentiel est en économie comme le gaz parfait du physicien : nul ne pourra l’observer, et pourtant son analyse permet de tirer des conclusions à la fois simples et efficaces. Le marché existe mais nul ne le rencontrera… »

En fait une différence de taille existe entre les deux notions. Le gaz parfait des physiciens, s’il est un modèle, est vu comme une première approximation du réel. Aucun physicien n’a pour ambition de transformer un gaz en gaz parfait. Le scientifique aura une démarche de modélisation du réel pour le comprendre certes, éventuellement pour utiliser au mieux certaines propriétés ou certaines ressources. L’équation des gaz parfaits est un cadre de compréhension simple qui ne demande qu’à être complexifié, et l’équation des gaz réels existe. Et si la plupart des gaz (et mélanges de gaz) se comportent comme des gaz parfaits aux faibles pressions, il faut rappeler que sur terre ils évoluent de manière générale au moins à la pression atmosphérique. En revanche, derrière la notion de marché concurrentiel pur et parfait, l’enjeu, tel que je le comprends dans les interventions de M. Daniel, n’est pas tant de décrire le réel par approximation que de constituer un objectif vers lequel il faut tendre, une idéologie en somme. En effet, alors que le gaz parfait est en réalité lié à une équation et une modélisation que l’on a réussi à élaborer en supposant les molécules comme des entités abstraites ponctuelles, la concurrente libre et parfaite est liée à un état ontologique présumé des acteurs du marché dont les propriétés me semblent être : la liberté d’action infinie, la capacité d’accès à l’information infinie, la capacité de traitement de l’information infinie et la rationalité des choix selon l’« intérêt » de tout un chacun. Bref, l’homme de la théorie du marché concurrentiel serait un dieu !  Et si l’on peut représenter schématiquement une molécule par un point, il me semble hasardeux de représenter un individu absorbé par son contexte propre par un être omniscient.

Mais par-delà cette différence de fond qui sépare le gaz parfait du marché concurrentiel, au fond, serait-il souhaitable qu’un gaz soit parfait ? Pour prendre l’exemple de l’air que nous respirons, je doute que nous puissions simplement vivre si celui-ci était parfait, car notre constitution biologique s’est appuyée sur un air bien réel pour produire notre évolution. De la même manière, serait-t-il souhaitable que la concurrence soit pure et parfaite ? Il est clair que dans cette hypothèse la notion de liberté individuelle semble cardinale. Or la liberté de chacun est par nature restreinte, car les capacités à interagir avec le monde qui nous entoure sont limitées. Elles le sont en particulier par les performances de notre corps humain, qui de surcroit, sont inégales entre les individus, à la différence des molécules de gaz, qui sont des « clones ». Par ailleurs, chacun n’est pas doté de la même manière à la naissance et dans ses jeunes années, en termes de patrimoine matériel et socio-culturel pour que le marché soit, par sa nature même, un terreau fertile à l’épanouissement de tous car intrinsèquement producteur d’égalité.

En conséquence, et c’est là tout le propos du présent article, la notion de protection est un préalable à la notion de liberté afin d’assurer que des libertés exorbitantes pour les uns ne conduisent pas à un système de domination sur les autres. Cela serait d’ailleurs contraire aux finalités d’une économie libérale qui serait permise par un État arbitre, en surplomb d’une concurrence nécessaire à l’excellence, mais organisée pour la satisfaction d’un intérêt général. Tendre vers la concurrence pure et parfaite interdit quelque part de penser les bonnes restrictions de liberté à appliquer afin justement de protéger les libertés de tous.

Par Christian Gnana.

 

Dernièrement, une série d’articles issus du blog « Outils Froids » de Christophe Deschamps ont retenu notre attention. Christophe  y partage sa méthode où il met à profit deux outils de mindmapping (l’un payant : Mindmanager, l’autre gratuit : Freeplane) pour exploiter des articles issus du web, après une conversion au format PDF et un classement dans des dossiers identifiés. Intitulés « Mieux exploiter l’information issue de la veille avec le mindmapping », ces articles peuvent se consulter ici, ici ainsi qu’ici.

Pour poursuivre la réflexion, il est possible d’utiliser un autre outil de mindmapping nommé « Docear », gratuit, open source et basé sur Freeplane (téléchargeable ici, un bémol : l’ensemble du logiciel et de la documentation est en anglais !). Cet outil a été conçu à la base pour gérer de la littérature académique et les références s’y rattachant.

Si l’on couple Docear à un lecteur de PDF qui donne la possibilité de réaliser des surlignages et des commentaires dans les documents (nous utilisons par exemple « PDF XChange Viewer, gratuit et téléchargeable ici), il sera alors possible d’afficher directement dans la carte mentale (ou « mindmap ») l’ensemble de ces surlignages et commentaires. On a ainsi la possibilité d’afficher uniquement ce que l’on considère comme essentiel, la carte mentale obtenue contenant presque uniquement les informations que l’on souhaite exploiter.

Comment procéder ?

Dans Docear, il faut d’abord faire « Create a new project » et donner lui un nom, puis enregistrer la carte vierge à laquelle vous aurez également donné un nom (ici : « Veille X »).

Puis liez au nœud principal de la carte mentale un dossier contenant les PDF que vous souhaitez exploiter en faisant un clic droit, puis « Monitoring/Add Monitoring Folder ». Et pointez sur l’emplacement du dossier concerné.

L’importation des fichiers se fait, avec des hyperliens (au niveau d’icônes « PDF ») permettant d’accéder directement aux fichiers depuis la carte mentale. (Notons qu’un message en rouge apparait concernant des défaillances de la fonction d’importation des annotations. Cependant, cela n’a pas été constaté à notre niveau pour l’instant.)

Voici par exemple ce que cela donne avec 5 articles ayant été convertis en PDF. Outre que le nom du document apparait à droite d’icônes « PDF », certains éléments des articles peuvent également apparaitre (notamment des titres et sous-titres s’ils sont reconnus comme tels).

Si l’on décide d’exploiter le premier article, il faut l’ouvrir dans notre lecteur PDF XChange Viewer et y apposer des surlignages (ici en jaune) et commentaires. Ne pas oublier au terme de l’exploitation de chaque PDF de procéder à son enregistrement, actant ainsi les modifications apportées.

Ceci fait, cliquez au niveau du nœud principal de la carte sur la double flèche bleue permettant de rafraichir les liens vers le dossier surveillé.

On a alors l’ensemble des éléments ajoutés dans le PDF qui apparaissent au niveau N+1 du nœud relatif au document exploité.

En cliquant sur l’icône précédant le texte de chacun des éléments rajoutés, il est alors possible d’aller directement au niveau des éléments de texte sélectionnés dans le cœur du document. Cette fonctionnalité s’avère pratique lorsque l’on exploite des documents volumineux tels que des rapports, articles scientifiques, thèses, etc. en plus des articles quotidiens issus de sa veille. Notons que le texte des nœuds ajoutés automatiquement suite au surlignage entre d’un bloc dans la carte mentale, avec le saut de ligne automatique du PDF conservé. Si l’on veut par la suite les exporter en citations par copier/coller, l’application « Ditto » pourra se révéler bien utile.

De nombreuses entreprises font aujourd’hui appels à nos services pour identifier des startups aux 4 coins du monde.

Comme mentionné dans un article précédent (ici), VIEDOC en tant que partenaire des salons ADF & PCD s’est impliquée cette année dans l’identification et la présélection de start-ups du domaine du packaging.

A titre d’exemple, voici 2 start-ups que nous avons identifiées et que vous pourrez visiter sur le salon, au niveau de l’espace « Accelerator ».

  • Living Ink est une entreprise américaine de biomatériaux qui utilise des technologies d’algues, et donc durables, pour remplacer certains produits dérivés du pétrole tel que l’encre. L’ambition est de développer une variété de produits d’encre et de couleurs, y compris l’encre numérique. Actuellement, les encres sérigraphiques, typographiques et offset sont en cours de développement et de perfectionnement.

  • Paptic est une entreprise finlandaise qui a conçu un matériau éponyme destiné à remplacer le plastique dans plusieurs applications. Ce matériau partage des propriétés avec les textiles et le papier et a permis de constituer un sac à base de cellulose 100% biodégradable. Les propriétés suivantes le rendent particulièrement prometteur : résistant à l’eau, léger, étirable, recyclable et bon marché. Paptic a reçu un soutien de l’Union Européenne ainsi que plusieurs prix d’innovation et collabore actuellement avec les Galeries Lafayettes.

Les autres « pépites » que vous pourrez apprécier, voire avec qui vous pourrez tisser des relations d’affaires, sont :

  • Glancy 3D : se présente comme la première intelligence artificielle de vision par ordinateur pour l’évaluation et l’optimisation de la conception des emballages.
  • L’Indispensac : concepteur d’un sac 100% recyclable et « made in France »
  • Revinax : plateforme de réalité virtuelle qui crée, édite et distribue des tutoriels de formation virtuelle pour les professions hautement qualifiées et la formation de précision.
  • Ashana. B : combine des cosmétiques luxueux, biologiques et végétaliens, qui nettoient, hydratent et régénèrent les cellules tout en respectant les différents types de peau et de cheveux.
  • Packitoo : se définit comme la première application Web de processus intelligente pour le développement, l’achat et la vente d’emballages personnalisés.
  • Kalys Cosmetics : marque innovante de cosmétiques naturels pour le visage et le corps, située près de Marseille.

Pour plus d’information, consultez la page « Accelerator » du salon ici.

Les salons Aerosol & Dispensing Forum 2019 (ADF 2019) et Packaging of Perfume Cosmetics & Design 2019 (PCD 2019) constituent le premier salon européen de l’innovation dans le domaine de l’emballage cosmétique et aérosol. Ils réunissent, en qualité d’exposants et de conférenciers, pas moins de 600 principaux fournisseurs d’aérosols, fournisseurs et distributeurs d’emballages cosmétiques de différents secteurs, lesquels présentent leurs innovations et leurs points de vue à l’industrie.

Outre notre présence comme il se doit, notre société est partenaire de l’évènement depuis maintenant plusieurs années. Et pour cette nouvelle édition, nous sommes intervenus à deux niveaux, en coordination avec l’équipe organisatrice d’Easyfairs.

En premier lieu, un appui a été fourni pour l’identification de startups du packaging, présentant un potentiel intéressant et invitées à déployer leurs innovations sur l’espace « ACCELERATOR » qui sera proche de notre stand.

En second lieu, la page du site « Industry News » (disponible ici) est alimentée par l’un de nos outils de veille, avec un affichage de type « mur d’actualités » paramétré selon les souhaits des organisateurs.

Espérant vous voir nombreux, nous serons heureux de vous accueillir sur notre stand X03 !

Accédez aux informations sur le site du salon.

Depuis maintenant 15 ans, nous déployons notre expertise de veille au plus près de nos clients, en France comme à l’étranger.

Notre seule obsession : rendre intelligible un monde toujours plus complexe !

A cette occasion, nous tenions à remercier l’ensemble de ceux qui nous ont fait confiance, tant sur nos solutions de veille clé en main, que sur nos études sur mesure.

Ensemble unissons nos talents pour anticiper votre avenir !

La nature de l’information et le cycle de la veille

26 Avr 2018, Posté par adminviedoc dans Actualités

Donnée, information, connaissance : une distinction artificielle…

Prenons le cas du chiffre d’affaires d’une entreprise A. Il intervient dans le calcul du PIB et il s’agit alors d’une simple donnée pour l’INSEE. Lorsque ce chiffre d’affaires arrive sur la table d’un concurrent B de l’entreprise, ce dernier y verra une information qui, compilée avec d’autres, permettra à B d’évaluer son positionnement en volume sur le marché. Enfin pour l’entreprise A elle-même, il s’agit d’une connaissance, en l’occurrence celle de ses performances commerciales propres sur une année.

Peut-être cet exemple semble simple, basique. Mais il en va de même pour des sujets plus complexes car il est une constante : le degré d’intérêt pour une information est intimement lié à qui la reçoit et pour quel usage : action, non action, réaction, analyses, ou simplement le fait de susciter une émotion (joie, peine, colère, dégoût en particulier). Aussi, nous parlerons d’« information » pour désigner tout message susceptible de transiter d’un être humain à un autre et plus généralement d’un système de décision à un autre. Au passage, il devient commun que des décisions soient prises par des systèmes techniques à l’exemple du pilote automatique des avions de ligne ou du trading haute fréquence dont les décisions sont issues d’algorithmes.

Données, informations et connaissances n’ont aucune valeur en soi : seuls comptent les effets qu’elles produisent sur les acteurs économiques.

 

…alors enfonçons une porte ouverte : il y a les informations qui obligent et les autres !

Le cycle de la veille ne peut être pertinent qu’au regard d’une stratégie d’entreprise, où celle-ci souhaite avoir des réponses à certaines questions, en particulier sur l’environnement économique, technologique (innovations en particulier), juridique ou sociétal.  Si l’on regarde l’information par le prisme du cycle de la veille (1-collecte, 2-exploitation, 3-diffusion, pour faire court), on peut définir trois grandes catégories d’informations. Celles qui amènent directement à la décision (et leur fiabilité ne fait pas de doute), celles qui doivent être réinjectées dans le cycle pour des traitements plus ou moins longs (recoupements, mises en perspectives, analyses et synthèses), et celles qui ne servent pas et qui doivent interroger sur la constitution du sourcing (ie base de référence des sources qu’il convient de faire vivre en permanence).

L’articulation entre stratégie d’entreprise et plan de collecte de l’information est essentielle car aucun des deux ne peut se passer de l’autre. Une stratégie sans veille équivaut à des décisions prises sur la base de l’intuition des dirigeants, lesquels ne peuvent avoir une vision complète de leur marché tant la complexité est souvent le corolaire de l’économie globalisée. Un service de veille qui n’a pas vocation à aider la décision, ou a minima de soutenir l’innovation,se cantonne à un système d’archivage.

La veille ne peut donc pas être un processus sans sujet. Elle s’adapte aux questions des dirigeants et aux besoins des acteurs de l’entreprise. Elle est par nature instable et permet à l’entreprise d’opérer les bons mouvements vers sa croissance ou la défense de ses intérêts.

Comme en 2017, nous avons réalisé une veille des meilleurs « April Fools’ day » (poissons d’avril) glanés sur le web, avec un focus cette année sur les vidéos révélant des innovations plus ou moins décalées par rapport aux produits habituels des marques.

Force est de constater que certaines grandes entreprises savent consacrer des budgets et du talent à la réalisation de clips finement ciselés, marchant comme sur un fil entre réalité et fiction.

Certains contributeurs créatifs du marketing et de la communication méritent d’être salués car ils nous démontrent que la dérision peut être un outil de réflexion par rapport au business. Et si ça peut faire le buzz, c’est encore mieux !

Numéro 1 : LEXUS qui, pour qui l’humour catalyse une véritable réflexion philosophique sur un sujet d’actualité. A ce stade, on ne va pas vous spoiler…

Numéro 2 : ROKU, qui pousse le bouchon technologique à ses limites :

Numéro 3 : JAGERMEISTER, qui sait faire de la prévention en matière de santé etrendre les troubles musculosquelettiques plus préoccupants que les addictions…Malin !

Numéro 4 : SODASTREAM, avec un univers « so British ». Se sont-ils inspirés du clip « I want to break free » de Queen ? Toujours est-il qu’il s’agit d’une réussite tant sur le plan esthétique qu’humoristique.

Numéro 5 : T-MOBILE, avec un clip fun mais qui respecte peut-être un peu trop les codes de la « coolitude » pour qu’on ait envie d’y croire

Pour la 7ème année consécutive, la société VIEDOC, partenaire de l’événement, sera présente à l’édition 2018 de ADF&PCD qui se tiendra les 31 janvier et 1er février prochain, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris.
L’innovation, les dernières tendances du packaging, les transferts de technologies, le digital, les tendances des consommateurs et le développement durable feront partie des sujets phares de cette nouvelle édition.
Nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand V03  pour vous présenter les nouvelles fonctionnalités de RSSCOSMETIC et RSSPACKAGING, nos solutions dédiées à la veille du secteur des cosmétiques, parfums et packaging…
Vous pourrez également assister à des démonstrations de notre plateforme de veille sur mesure RSS Monitoring, solution déployée au sein de plusieurs leaders mondiaux du luxe, de l’emballage, de la cosmétique, de la logistique, entre autres.
Contactez nous pour recevoir votre invitation gratuite ou inscrivez vous en cliquant sur l’image ci-dessous.

Site officiel de l’événement

acd-pcd2018

 

Meilleurs vœux 2018

10 Jan 2018, Posté par adminviedoc dans A la une, Actualités, Société

Au nom de toute l’équipe Viedoc, nous vous souhaitons une excellente année 2018.

Cette année encore, vous ne pourrez toujours pas utiliser une boule de cristal pour anticiper les évolutions de votre marché et repérer les concepts et services innovants.

Mais vous pourrez toujours compter sur l’expertise de notre équipe et la performance de nos outils pour vous accompagner dans vos projets de veille stratégique.

Ensemble unissons nos talents pour anticiper votre avenir !

Activité devenue incontournable pour toutes les entreprises, la veille se pratique de différentes manières et à différents niveaux d’intensité. Elle se décline en fonction de la taille de la structure, de sa culture mais aussi des marchés visés et des menaces identifiées. L’un des intérêts les plus reconnus de la veille est sa contribution à l’innovation.

Les entreprises ont besoin d’innover en permanence pour rester pérennes et compétitives sur leur marché, notamment dans la production de biens physiques ou de technologies. L’adaptation aux nouveaux procédés doit se faire très rapidement pour épouser les besoins ou aider à pénétrer des marchés encore inexploités et sources de croissance.

Dans le but de rester proactif, la mise en place d’un processus de veille peut commencer par une surveillance récurrente des concurrents, au niveau de leurs pratiques, organisations, développements, ainsi que des lancements de nouveaux produits ou services.

Réaliser une veille brevet, certes plus pointue mais tout aussi essentielle, permettra de surveiller les innovations déposées par ses concurrents, les concepts émergents, ou de détecter de nouveaux acteurs qui arrivent sur le marché.Il faut cependant être conscient que le dépôt de brevet n’est pas systématique: certaines stratégies industrielles conduisent à ne pas entrer dans ce système, et à garder les « secrets de fabrication » en interne.

Qu’il y ait une cellule de veille implantée ou non, la veille technologique permettra ainsi à l’entreprise d’ajuster sa stratégie en remontant d’importantes informations aux services de R&D et aux collaborateurs qui participent de près ou de loin aux activités d’innovation et de développement.

Enfin réaliser une veille réglementaire peut aussi s’avérer très utile pour se conformer aux lois, certifications, normes en cours, voire pour donner un avis technique lors de leur élaboration . Ainsi, l’entreprise sera positionnée en amont de tout changement pouvant affecter l’activité, et pourra donc sécuriser ses innovations et orienter ses décisions en connaissance.

Pour résumer, les avantages du couple “Veille/Innovation” ne sont aujourd’hui plus à prouver !

Ils tiennent en 4 points

  1. s’adapter aux attentes des clients/investisseurs et même les anticiper
  2. éveiller la créativité et créer une dynamique d’intelligence collective au sein de ses équipes
  3. capter des signaux que les concurrents ne saisiront pas nécessairement
  4. se baser sur les politiques d’aide à l’innovation et optimiser leurs mises en place