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WordPress 4.2, votre plateforme de Content Marketing

05 Mai 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Digital

WordPress vient de sortir une nouvelle version, 4.2 depuis la semaine dernière, et 4.2.1 récemment du fait de la découverte inopinée d’un bug. Parmi les différentes améliorations apportées figurent en bonne place l’arrivée de fonctionnalités de partage simplifiées.
faits et chiffres: Wordpress n’est ni un réseau social, ni un logiciel de content marketing à proprement parler, mais le CMS/blog le plus utilisé au monde :

  • -11e anniversaire en 2015 (2004)
  • -Près de 20% des sites mondiaux, près de 80 millions de sites dont CNN, TechCrunch, Forbes…
  • -Plus de 20,000 bloggeurs qui déclarent vivre de leur blog wordpress
  • -Plus de 19,000 plugins disponibles (gratuits pour la plupart)
  • -285,000,000 téléchargements de plugins
  • -Traduit en une trentaine de langues, qui sont autant de communautés actives
  • -La première requête tapée en tant que CMS au monde (short et long tail)
  • -Considéré comme meilleur que Drupal et Joomla pour la plupart des experts en termes de facilité d’usage
  • -CMS préféré des bloggeurs, rédacteurs freelance, et marketeurs

Nous reviendrons sur les astuces et plugins indispensables pour être efficace avec WordPress, aussi bien pour le SEO que pour le content marketing, qui nous intéresse ici.

WordPress se pratique de deux manières: En disposant de son blog sur le portail wordpress (ex.monsite.wordpress.com), ce qui permet de s’affranchir du problème de l’hébergement, et reste gratuit dans une certaine mesure (pas de publicités en utilisateur VIP), et indépendamment avec son propre hébergement en installant wordpress. L’installation ne comprend que 2 phases archi-simples et ne prends qu’une minute avec les données en mains (adresse hébergement, identifiants et codes d’accès au serveur et à la base de données). La seconde phase permet de définir le mot de passe d’accès au back-office.

Chez Viedoc Solutions nous avons testé des dizaines de CMS différents dont Drupal et Joomla. Nous aurions tendance à conseiller ces deux derniers pour des clients ayant besoin d’un site web avec des exigences complexes. En fait la plupart des experts (et nous mêmes) sont d’accord pour définir une gradation continue complexité/performance allant de WordPress vers Drupal avec Joomla entre les deux. Drupal est sans doute le plus puissant des trois, et de loin. En 2004 personne n’aurait songé à comparer WordPress avec les deux autres, car il figurait alors plus comme un « moteur de blog » qu’un CMS complet. C’est avec l’engouement de sa communauté autour du projet qu’est enrichi de tant de fonctionnalités, il est maintenant considéré comme un CMS complet à parts égales avec ses deux concurrents. Dernier plugin en date pour souligner cette parité: Woocommerce, qui le transforme en site de vente en ligne (il en existe 20 autres). Entre les deux il existe des possibilités de rendre du contenu caché et accessible aux lecteurs VIP (avec un passe, via un paiement par bouton, etc.).

WordPress se présente sous la forme d’une « usine à produire du contenu ». Tout est optimisé en ce sens en effet. On peut en effet, montre en main, créer son premier contenu en 5 minutes depuis l’enregistrement du nom de domaine (si disponible immédiatement) jusqu’au premier article, en passant par la création de la base de données, le téléchargement du CMS, le transfert FTP, puis l’installation et la personnalisation (titre, slogan, template, balises SE…). Ni Drupal et Joomla ne sont aussi facile à prendre en main et nécessitent une courbe d’apprentissage sensiblement plus élevée.

L’interface se présente sous la forme de trois zones: Le menu principal amovible sur fond sombre à gauche (avec menus déroulants), la partie centrale dédiée au contenu avec en dessous les options liées au contenu et options, et les colonnes contextuelles à droite (statut, catégories, etc.). L’avantage de la présentation des articles et de permettre une publication programmée, et de changer différents paramètres sans ouvrir l’article même. WordPress est également optimisé pour la gestion multi-auteurs.

A part une amélioration de l’utilisation d’emojis (emoticones) dans les posts, et qui vient avec un travail d’optimisation des caractères Chinois, coréens, Japonais, etc. Autre amélioration côté utilisateur, le nouveau mode de prévisualisation des templates. Le mode d’installation et de mise à jour des modules à été également repensé pour ne pas générer de popup ou de page supplémentaire. Cela se fait en ajax, sur place. Parmi les autres modifications mineures, on peut signaler la palette de couleurs par défaut pour la zone d’administration de WordPress qui est améliorée, les termes partagés entre différentes taxonomies son mieux gérés après mise à jour, et une nouvelle fonctionnalité pour la fonction wp.a11y.speak permettant au lecteur d’écran de lire les réponses générées par JavaScript.

Wordpress 4.2

Mais par rapport à ce qui nous intéresse, la grande nouveauté est le « Press This ». Cette fonctionnalité existait déjà dans les moutures précédentes mais personne ne l’utilisait et peu la connaissaient. Avec l’édition de WordPress 4.2, ce bouton renaît de ses cendres, avec l’arrivée d’une « bookmarklet bar ». En clair, c’est un moyen de récupérer du contenu (bookmarker) à la volée depuis votre navigateur si WordPress est ouvert dans un autre onglet. Pour l’activer il suffit tout simplement de faire glisser le bouton « press this » (sur la page outils) vers sa barre de navigation avec ses autres icônes, et il ira tout simplement d’intégrer. Le Press this est compatible IE9+, Chrome et Firefox dernières versions, et marche aussi sur mobile. Nous n’avons pas testé sur Opera, Safari et d’autres navigateurs moins connus. Le press this peut être aussi utilisé sur mobile, il suffit d’ouvrir la page outil de votre blog sur votre iphone et de répéter la manoeuvre.

Le Press This permet en effet d’intégrer des articles avec un scan de la page qui détermine et intègre directement le contenu quelque soit sa nature: Vidéo, Youtube, Vimeo, Instagram, Slideshare, Twitter… L’action de bookmarker un site ouvre une page en pop-up dans laquelle on va retrouver les éléments parsés, notamment les images de la page (on va donc pouvoir sélectionner laquelle ajouter), et autres médias d’un simple clic sur un « plus », éditer le titre et éditer le texte qui va avec (accroche par défaut). La source est automatiquement ajoutée. On peut également profiter de l’édition pour intégrer habilement un insight. A main droite, le popup propose de classer d’emblée l’article bookmarké (qui vient alors s’insérer aux articles courants) dans la catégorie qui convient, et on peut également tagger l’article (« étiquettes »).

Le fait que l’article s’insère dans le fil courant des articles (après l’avoir publié) permet en effet non seulement de travailler l’article plus en profondeur en mode code ou visuel, avec ses options de mises à page améliorées de l’éditeur, mais aussi d’y appliquer toute les options disponibles pour chaque article, combinée des différents plugins que vous avez installé. Dans notre cas, entre autres choses, la possibilité d’optimiser le SEO grâce aux nombreuses options du plugin Yoast.

On note que l’image est aussi intégrée dans la galerie multimédia. On pourra par exemple, une fois en édition dans wordpress, remplacer l’image intégrée via la curation par une image de sa banque ou de la même, mais en tant qu' »image à la une » par exemple, sans compter les modifications possible. Pour insérer l’article en vue d’un publication stratégique, le fait d’avoir l’option d’enregistrer comme brouillon à côté de la publication directe et la prévisualisation depuis le popup sont utiles.

Une manière intelligente par exemple, de rebondir sur l’actualité en créant ses articles à la volée en partant du web et de ses sources préférées, et donc de gagner un temps considérable dans la phase de curation/création de contenu.

Une bonne nouvelle assurément lorsqu’on a pour objectif de créer un contenu de « second ordre » pour jouer sur le volume, toujours inscrit dans une démarche d’authorship. C’est donc maintenant officiel: On peut utiliser WordPress pour faire également de la curation en vue d’une stratégie de contenu diversifiée, sans quitter son blog préféré. Publié automatiquement ensuite sur ses réseaux sociaux choisis et via rss, ont voit très vite ce qu’apporte cette nouvelle dimension de WordPress 4.2.