viedoc

Salons reportés ou tout simplement annulés, limitation des déplacements professionnels, mesures de confinement et télétravail… le contexte économique est compliqué pour de nombreuses entreprises. Pourtant, nous devons tous continuer à travailler, innover et prendre des décisions pour l’avenir de nos salariés et de nos entreprises.

Depuis ses débuts, la mission de Viedoc est d’aider les entreprises à surveiller et analyser leur environnement technologique et concurrentiel, et nous souhaitons contribuer en cette période exceptionnelle à ce mouvement de solidarité naissant. 

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir l’accès gratuitement à nos outils de veille thématiques à toutes les entreprises de moins de 250 personnes des 12 secteurs concernés et ce, pendant 2 mois sans engagement (au lieu d’un mois en temps normal).

Il en sera de même pour nos clients utilisateurs qui verront leur abonnement prolongé de 2 mois automatiquement. Cela concerne toute la famille d’outils de veille sectorielle « RSS SOURCING ».

Vous n’êtes pas encore inscrit ? Cliquez ICI pour vous inscrire et débutez dès aujourd’hui votre expérience de veille !

Et surtout prenez soin de vous, de vos proches et de vos équipes !

#restezchezvous

De façon purement rhétorique, il est aisé de comprendre pourquoi la lutte contre une fake news est un leurre : il est impossible d’empêcher quelqu’un de croire en une information (cf. les débats qui ont fait suite au concept de « déradicalisation » pour aboutir in fine à la non pertinence de cette notion). En revanche, il est possible d’empêcher des sources de diffuser une information (qu’elle soit d’ailleurs vraie ou fausse) : cela constitue en soi une forme de censure. Il est également possible de supprimer des canaux de communication vers les tiers, ou même de noyer l’information parmi des informations contradictoires de même nature afin d’en faire perdre la puissance de persuasion.

En tant que professionnels de l’information, nous nous devons d’avoir les idées claires sur ce que nous manipulons au quotidien. Cet article a pour but de mieux comprendre comment considérer les informations qualifiées de « fake news » ou « infox », alors que cette notion est souvent employée pour disqualifier un adversaire plutôt que pour rétablir une vérité.

Cet article vise également à expliquer en quoi l’information n’a de valeur que parce que celle-ci lui est attribuée par le récepteur. Celui-ci dispose de sa culture (scientifique et non scientifique), ses croyances (idéologiques ou religieuses) et ses biais cognitifs pour valider ou non ladite information.

Internet a brouillé les pistes

La théorie de la communication désigne comme information le message qui transite entre un émetteur et un récepteur par le biais d’un canal de transmission.

Internet est un canal particulier, puisqu’il constitue une plateforme d’échange d’informations qui ne fait a priori pas de distinction entre les différents statuts des informations qui sont véhiculées, de même qu’une route n’est pas capable d’analyser quels sont les véhicules qui l’empruntent. Ainsi des informations de diverses natures pourront librement se diffuser : faits, théories scientifiques, opinions, avis, humeur, sentiment, hypothèses, connaissances, croyances, arguments étayés, arguments de « bon sens », propositions commerciales, statistiques, etc.

Par construction, Internet ne permet pas d’affecter une « métadonnée » de statut (à savoir de catégoriser parmi des types d’informations possibles) à l’information qui y transite. C’est donc au niveau de la personne qui reçoit l’information, et quelquefois du site qui met à disposition l’information, que ce statut est attribué, plus ou moins consciemment. Mais compte tenu de la complexité des informations qui sont en jeu, et quel que soit son niveau d’éducation, il est souvent très difficile de distinguer clairement un fait d’une autre catégorie d’information, dès lors que l’on n’est pas en prise directe ou témoin de celui-ci. Par ailleurs, qu’est-ce qu’un fait ? La proposition : « Flat Earth Society pense que la terre est plate » est un fait (on ne peut pas démontrer qu’ils ne le pensent pas et leur croyance est probablement souvent de bonne foi), alors que la proposition « La terre est globalement sphérique même si aplatie aux pôles » est un autre fait. Ce qui différentie ces deux propositions est que la première porte sur une opinion alors que la seconde porte sur une vérité scientifique issue d’un protocole. Mais dans les deux cas, c’est celui qui reçoit l’information qui va accorder ou non du crédit à la proposition globale.

La source et le recoupement

Se pose nécessairement la question du degré de confiance que l’on peut avoir dans l’information. Deux niveaux sont alors utilisés pour consolider cette confiance, bien connus des milieux traditionnels du Renseignement : la confiance dans la source d’information et la confiance dans l’information en tant que telle.

La confiance dans la source d’information repose le plus souvent sur une position sociale de la source : à ce stade, il n’est pas question de vérité mais d’autorité. Ainsi, le récepteur de l’information accordera son crédit à l’émetteur de façon plus ou moins inconditionnelle de par l’expérience des informations précédemment transmises et qui se sont révélées plausibles à l’usage. Dans le cas d’une croyance, on a affaire à une autorité religieuse ou idéologique et l’information sera d’autant plus plausible qu’elle consolide le système de pensée (ou théorie) qui abonde dans le sens de cette croyance.

Le deuxième aspect est l’information pour elle-même, qui peut être vraie même si la source est honnie. Ainsi, « ce n’est pas parce qu’Hitler a dit que l’Angleterre est une île que l’Angleterre n’est pas une île » : même des leaders d’opinion les plus contestables ne sont pas à l’abri d’émettre des vérités ! Pour appréhender la véracité d’une information, deux moyens sont possibles : aller la vérifier par soi-même (mais cela suppose des moyens logistiques et du temps) ou la recouper par d’autres sources primaires (les sources primaires sont celles ayant été en prise directe ou témoin de l’information, les sources secondaires sont celles qui ont relayé celle-ci, en faisant confiance à la source primaire). Et il convient de ne pas tomber dans le piège suivant : recouper une information par des sources secondaires issues d’une unique source primaire : c’est ce qui s’est produit lors la pseudo identification de Xavier Dupont de Ligonnès en Angleterre en octobre 2019 : la source primaire, une police locale, n’a pas été mise en doute par la plupart des medias pris dans une course au scoop (voir ICI).

Les opinions, les croyances, les théories du complot et l’esprit critique

Qu’on se le tienne pour dit : l’esprit humain, et a fortiori son intelligence, n’ont jamais eu vocation à rechercher la vérité pour elle-même. Les mécanismes cérébraux tendent vers un but unique : augmenter sa zone de confort, qu’il soit physiologique, psychologique ou matériel. Cela peut se traduire également par augmenter sa sphère de pouvoir, étant entendu qu’elle est en soi vecteur de confort. Les stratégies que le cerveau met au point peuvent s’affranchir des réalités (qui du reste ne sont pas toutes connues) pour établir un récit logique. Par exemple, il n’est pas rare que des enfants culpabilisent du fait que leurs parents se séparent, quand bien même ils ne sont pas en mesure de connaitre les raisons profondes de la séparation. Ils retournent donc la responsabilité vers eux-mêmes car ils sont à leurs propres yeux la seule clé explicative de la disruption de la continuité de la vie familiale, ayant pu à certains moments provoquer de la colère chez leurs parents. C’est un schéma de pensée qui, s’il peut être douloureux, n’en est pas moins justifié dans l’optique de préserver son intégrité psychique et de donner un sens à ce qui arrive compte tenu des éléments dont on dispose.

Ce que l’on nomme souvent « théories du complot » relève du même processus : relier et interpréter des faits réels ou supposés pour proposer une vision d’une histoire en cours. A ce stade, il faut néanmoins préciser que les complots existent et ont existé dans l’Histoire : il est arrivé que des minorités se soient entendues pour imposer des politiques à des majorités. On a d’ailleurs récemment fait référence à de nombreuses reprises aux accords de Sykes-Picot (à l’origine du tracé de frontières du Proche Orient pour délimiter des zones d’influence). Dans le monde de l’intelligence économique, il est souvent constaté que les Etats-Unis font en sorte d’avoir des collusions fortes entre services de renseignement d’Etat, entreprises et administrations pour s’approprier des entreprises étrangères. Cela ne pourra cependant jamais être formellement prouvé, puisque les éléments cruciaux sont du domaine des secrets d’Etat : aussi, les récits qui en sont fait peuvent s’apparenter à des « théories du complot ». L’exemple d’Alstom cédé pour sa partie stratégique à General Electric est à présent bien connu, notamment grâce à Frédéric Pierucci qui a pu analyser de l’intérieur les processus en jeu, ayant été lui-même l’objet de pressions de la part du Department Of Justice américain dont le but n’était probablement pas de faire émerger la seule Justice. Mais encore une fois, il est difficile de le prouver selon un protocole scientifique.

Il ne faut pas croire que les théories du complot sont l’apanage de « autres ». Sur l’exemple de l’épidémie du COVID-19, les chinois comme les occidentaux se sont rejetés la balle de la responsabilité de l’origine du virus. Le 13 mars 2020, l’Express titrait que « Pékin accuse sans preuve les Etats-Unis d’avoir apporté le virus en Chine » (ICI), alors que le 15 mars 2020, BFM relayait : « Die Welt [l’un des plus grands quotidiens allemands] accuse Trump de vouloir s’accaparer un éventuel vaccin juste pour les États-Unis » (ICI). Il faut ainsi remarquer à ce stade que dans les deux cas, les preuves manquent tout autant mais que le style du récit est différent : dans le premier cas, il s’agit d’une manœuvre grossière du gouvernement chinois, dans le second cas, on se base sur des rencontres dont on ne connait pas la teneur pour faire des suppositions.

Quid du fact checking (vérification des faits) ?

La population mondiale et a fortiori occidentale atteint des niveaux d’éducation sans précédents dans l’histoire de l’humanité (34% de la population française est diplômée de l’enseignement supérieur, même si cela ne veut pas dire qu’elle est supérieure en dignité…). Mais cela ne signifie pas que les gens sont par principe critiques vis-à-vis de l’information qu’ils reçoivent. En effet, la masse d’informations disponible ayant particulièrement augmenté avec les technologies, alors que le temps disponible pour les traiter ainsi que la configuration du cerveau n’ont pas subi la même trajectoire. Par ailleurs, même sans parler d’informations délibérément fausses, même les moins naïfs peuvent se faire avoir par des trolls et canulars. Le fact checking s’est au début défini comme une méthode de journalistes pour vérifier des faits, dans le but qu’eux-mêmes ne soient pas « intoxiqués » par des faits « alternatifs ».

Autre piège dans lequel il ne faut pas tomber, et dont le COVID-19 a illustré la réalité : la bataille d’experts. Les avis contradictoires font partie de la parole publique et ne doivent pas être considérés comme des « fake news »  par les parties adverses. A une échelle mondiale, les organismes faisant autorité en matière de santé publique sont au moins aussi nombreux que les pays. Aussi, l’article de CheckNews, service de fact checking du quotidien Libération « Covid–19 : Pourquoi plusieurs pays européens contredisent-ils la mise en garde d’Olivier Véran contre l’ibuprofène ? » (ICI) présente un débat que personne ne peut arbitrer à ce stade étant donné qu’il s’agit d’avis divergents d’experts.

De nombreux médias ont mis au point des politiques de fact checking. L’AFP informe sur ses techniques (ICI) reposant sur des règles déontologiques et des outils techniques du web. Google News Initiative, sur lequel nous avions fait un billet, met à disposition de tout un chacun des outils de vérification basés sur le web.

Cela dit, il faut être conscient des effets pervers de certains procédés qui se réclament fact checking. Dans cette veine, le journal Le Monde propose le Decodex (ICI) : il s’agit d’un moteur de recherche de sites ou d’extensions de navigateur qui peuvent s’installer sur Chrome ou Firefox et qui ne proposent pas de vérifier des faits, mais de qualifier des sources. Dans le cas des extensions, elles attribuent un code couleur de confiance aux sites Internet sur lesquels les internautes consultent de l’information. Le problème est que cette méthode ne permet pas de démêler le vrai du faux, mais juste de « blacklister » des sites, puisqu’un site non approuvé peut tout à fait énoncer des faits véridiques, comme un site approuvé peut énoncer des « fake ». Il semble donc que l’initiative Decodex serve davantage à positionner Le Monde comme garant des « bonnes » sources d’information, avec un conflit d’intérêt extrêmement problématique : le journal serait alors juge et partie. Il semble que CheckNews de Libération soit plus honnête en donnant des réponses de journalistes aux questions des abonnés au cas par cas après enquête.

Conclusion : on ne peut faire l’économie de s’éduquer au traitement de l’information

Il est clair que l’émetteur de l’information, qu’il en soit à l’origine ou qu’il en soit un relai, a une intention dans le fait de diffuser : ce n’est pas juste « informer », mais bien plus souvent créer ou partager une émotion : peur, dégoût, colère, envie, joie, etc. Or si l’on souhaite conserver un rapport honnête vis-à-vis de l’information, notamment pour l’utiliser dans le cadre d’une analyse, la seule question qui devrait nous tarauder est la suivante : est-elle vraie ou non ?

Il est notable que dans les affaires mêlant le site Wikileaks et son fondateur Julian Assange, et qui constituent un véritable feuilleton depuis 2010, très peu de sujets ont évoqué la véracité et les implications des informations révélées par rapport au sujet tellement secondaire « Julian Assange est-il quelqu’un de bien ?». Car quand bien même ce ne serait pas le cas, l’Intérêt Public sera toujours concerné par la seule question : ce qui a été révélé par Wikileaks, est-ce vrai ou non ?

Aussi, et comme nous l’avons vu, les pièges sont nombreux pour atténuer les effets d’informations, masquer leurs implications ou dévier leur intérêt. Quels que soient les artifices techniques que l’on place entre une information brute et un récepteur de cette information, il est important d’émanciper chacun de la naïveté. L’éducation doit demeurer permanente à mesure que la complexité des canaux d’information et des systèmes de transmission évolue.

Mais la bonne nouvelle est qu’il suffit au final de respecter quelques principes simples : bien distinguer la source d’information de l’information brute. Et arbitrer entre le degré de confiance que l’on peut accorder à la source avec le niveau de recoupement qu’on peut obtenir pour l’information brute par rapport à une source primaire. Et il faut impérativement procéder par ces deux approches simultanément pour tenter de s’approcher de la vérité.

 

Même si en tant que veilleurs, nous continuerons toujours d’accorder la plus haute importance à l’analyse humaine, nous sommes conscients qu’aujourd’hui la Data visualisation est une solution pour affronter l’abondance des données et la complexité des situations.

C’est pourquoi nous sommes particulièrement heureux aujourd’hui de vous faire partager un progrès technique et ergonomique réalisé sur notre outil de veille sur mesure RSS MONITORING.

Associer la représentation de données avec un volume de plusieurs millions d’informations, le tout avec la contrainte du temps réel n’a pas été une chose simple mais nous avons su relever le défi !

Ainsi, des dataviz (ou datavisualisation) vous permettent à présent de mieux comprendre la volumétrie des informations issues de vos requêtes. Par ailleurs, ces données sont cliquables ce qui facilite et rend plus pratique l’accès et le filtrage des actualités qui vous intéressent.

Que ce soit pour mieux comprendre les données, identifier des signaux faibles, ou plus simplement pour capter l’attention de vos utilisateurs, votre outil de veille devient désormais plus dynamique et  interagit avec vous en temps réel !

Partenaire de l’évènement depuis plusieurs années, Viedoc sera heureux de vous accueillir sur son stand du salon ADF-PCD les 29 et 30 janvier à Paris, Porte de Versailles.

Dédié au packaging des parfums, cosmétiques, boissons premium et aux aérosols et systèmes de dispensing, cet évènement donne une vitrine à 700 exposants et 80 intervenants. Ils proviennent des marques de luxe à rayonnement mondial, des start-ups stimulant l’innovation, en passant par de nombreux acteurs industriels des chaines de valeur de ces métiers.

Pour venir échanger avec nous, il vous suffit de télécharger votre badge (gratuit jusqu’au 28/01 midi) depuis le lien suivant :

https://is.gd/kHrS4N

Rendez-vous sur notre Stand G38 !

A l’écoute de nos clients, nous continuons à faire progresser nos plateformes de veille, qu’il s’agisse de RSS Monitoring (pour la veille sur mesure) ou RSS Sourcing (solution dédiée à la veille sectorielle couvrant 12 domaines, et bientôt 13 !).

De nouvelles fonctionnalités ainsi que des nouveautés vous seront présentées très prochainement.

Par ailleurs, nous sommes et restons des veilleurs, fournissant des études et notes de veille calibrées selon les besoins d’entreprises et de services qui nous font confiance depuis maintenant 15 ans.

Merci à nos clients, nos partenaires… et bienvenue à celles et ceux qui souhaitent échanger avec nous et une excellente année à tous !

Les utilisateurs de RSS Monitoring ont désormais accès à une veille spécifique des publications académiques et scientifiques, comprenant plus de 11 000 titres. Balayant de nombreux domaines allant des sciences dures aux sciences sociales en passant par les sciences de la vie et les domaines technologiques des sciences appliquées, notre outil de veille élargit ainsi la gamme des services et fonctionnalités qu’il propose, et ce, sans surcoût pour nos utilisateurs.

Veilleurs au quotidien, nous suivons en permanence les innovations technologiques, les nouveaux concepts et les tendances émergentes de nombreux secteurs. Identifier les innovations au stade laboratoires et détecter les transferts de technologies fait partie de notre quotidien. Aussi, il nous a paru judicieux de pouvoir centraliser au niveau de notre outil de veille des requêtes qui était auparavant faites au niveau des sites web de très nombreux éditeurs présents sur le marché.

Depuis quelques mois, nos équipes travaillent sur un processus visant à recenser et collecter les flux rss des journaux académiques et scientifiques du monde entier. Aujourd’hui, nous lançons une première version de cette base de données. Notre algorithme recherche d’ores et déjà parmi plus de 11 000 journaux, dont les publications apparaissent directement depuis le moteur de recherche. Et ce chiffre devrait rapidement augmenter car nos consultants maintiennent à jour et enrichissent cette base de données en permanence.

Grâce à ce nouveau type de sources, nous vous donnons donc les moyens de :

  • – Accéder à une base de données mise à jour et enrichie par nos soins
  • – Ne pas perdre du temps à multiplier les requêtes sur différents sites d’éditeurs ou de plateformes d’édition et ainsi accéder plus rapidement aux publications scientifiques
  • – Effectuer des recherches sans aucun biais mettant en avant un éditeur en particulier
  • – Limiter le risque de passer à côté d’une publication importante
  • – Identifier les journaux les plus pertinents pour son activité

Avec ce nouveau contenu, nos utilisateurs pourront dès lors en toute simplicité observer et analyser l’environnement scientifique, technique et technologique à travers le monde.

En 2010, nous identifions un besoin sur le marché de la veille : certains de nos clients souhaitaient disposer en interne d’un vrai outil de veille professionnel, mais n’envisageaient pas d’alimenter l’outil en sources d’information, préférant confier à leurs collaborateurs d’autres tâches. Le sourcing, certes chronophage, est pourtant la pierre angulaire d’un outil de veille. Ainsi est née la famille « RSS Sourcing », l’outil de veille sectorielle en mode SaaS, enrichit de sources soigneusement sélectionnées par nos soins.

Aujourd’hui, ce sont 12 (et très bientôt 13 !) secteurs et métiers disponibles pour les professionnels désireux de consulter les actualités et tendances de leur domaine très particulier, pour alimenter les réflexions et décisions de leur entreprise.

La famille RSS Sourcing permet d’effectuer une veille sectorielle avec des fonctionnalités pointues sur les secteurs et métiers que sont : l’environnement, l’agroalimentaire, le packaging, la cosmétique, l’agriculture, le digital, l’automobile, l’aéronautique, le maritime, le textile, les matériaux et le design.

En effet, l’identification des sources d’informations pertinentes est réalisée et mise à jour régulièrement par Viedoc sur chacun des domaines concernés. Il est alors possible pour les professionnels du secteur de consulter et d’interroger au quotidien les actualités issues de ces sources, sans crouler sous l’information inutile.

L’outil, très simple d’utilisation, permet ainsi d’avoir une vision claire et rapide du secteur dans lequel évolue l’entreprise. Par les outils RSS Sourcing, l’entreprise est déchargée du travail de recherche de sources, pour davantage se concentrer sur le travail d’exploitation des informations pertinentes, filtrées selon les besoins particuliers de chaque utilisateur. Notons également que ces outils ont été conçus dans le souci d’une maîtrise des coûts pour les structures dont le « budget veille » est réduit.

Un nouveau palier pour RSS Sourcing : ajoutez vos sources personnelles

Certains de nos clients nous sollicitent régulièrement pour inclure de nouvelles sources dans RSS Sourcing, ce que nous faisons volontiers, moyennant de ne pas dénaturer la veille sectorielle. Par exemple, sur RSS Cosmetic, nous ne pouvons nous permettre d’ajouter une source relative à la chimie organique et qui pointerait 80% du temps sur la pharmacie et 20% du temps sur la cosmétique : d’autres clients ne comprendraient pas de voir des informations pharmaceutiques dans une veille sectorielle cosmétique…

Pour pallier cette difficulté, nous permettons à présent à chacun des utilisateurs de la famille RSS Sourcing d’entrer jusqu’à 50 flux RSS qui leur sont propres, et qu’ils seront les seuls à maîtriser. Ces flux s’intègrent ainsi harmonieusement dans le sourcing de base déjà produit par Viedoc, permettant à la veille d’être plus pertinente au regard de besoins en veille, qui sont aussi multiples que les entreprises clientes !

Concrètement, un dossier « Mes sources » est ajouté au(x) thème(s) surveillé(s) par l’entreprise. Il suffit alors de rentrer les flux RSS par une procédure très simple, et en moins de deux heures le veilleur a accès à une base d’informations pointant davantage sur ses attendus.

 

Pour en savoir plus sur nos outils RSS Sourcing, rendez-vous sur notre page dédiée ICI.

Viedoc veille pour vous depuis 15 ans !

23 Sep 2019, Posté par adminviedoc dans A la une, Société

Née en septembre 2004, cela fait maintenant 15 ans que Viedoc épaule ses clients. Depuis sa création, l’ADN de l’entreprise est resté le même : l’anticipation technico-économique. L’entreprise s’est elle-même développée au gré des formidables bonds en avant de l’Internet des deux dernières décennies, lesquels ont profondément transformé l’accès aux informations et leurs usages dans les sphères individuelle et professionnelle.

Ces 15 années ont permis à Viedoc de consolider les deux piliers structurant son activité : le conseil en veille/intelligence économique et la mise à disposition d’une famille d’outils de veille utilisables en mode SaaS. Tout au long de ces années, nos objectifs sont restés immuables.

Premièrement, demeurer des praticiens de la veille pour des clients souhaitant externaliser tout ou partie de cette activité. Ainsi, nous continuons de rester sensibles aux évolutions de notre cœur de métier dans le domaine du web et dans celui des méthodes de recherche et d’analyse. En second lieu, nous nous investissons au quotidien dans l’amélioration continue de nos outils, afin qu’ils se conforment aux besoins et contraintes des cellules ou services de veille des entreprises. Dans ce contexte, nous nous appuyons donc sur la double expérience de nos clients et de nos consultants internes pour prodiguer un conseil au plus près des attentes et réaliser des logiciels de veille simples d’utilisation, efficaces et performants.

Depuis 2017, l’offre « Viedoc Insight » a permis à nos clients de bénéficier de façon récurrente de documents de veille sur mesure. Nous constatons aujourd’hui le succès de cette formule que nous continuons à faire progresser.

Ainsi, nous sommes capables aujourd’hui de proposer une réponse pertinente aux différents besoins des entreprises en matière de veille :

  • Celles qui souhaitent s’équiper d’un outil professionnel pour surveiller en temps réel leur environnement
  • Celles qui souhaitent bénéficier d’une surveillance assidue sans pour autant devoir utiliser un outil de veille
  • Et celles qui souhaitent une analyse pointue et approfondie sur un sujet donné

En conclusion, si le secteur de la veille et l’Intelligence Economique est en mutation permanente, Viedoc est fière d’avoir su, tout au long de ces 15 années, se démarquer par son approche pragmatique et son savoir-faire unique.

Un grand merci à vous, chers partenaires et clients, de nous avoir fait confiance et de continuer à le faire.

Utilisateurs de RSS Monitoring, notre plateforme de veille sur mesure, vous souhaitez garder au maximun le fil de votre veille. Viedoc a donc mis en place un nouvel indicateur vous permettant d’accéder de façon directe, simple et graphique aux informations quantitatives et qualitatives sur l’évolution des actualités fournies par vos sources.

Un visuel apparait désormais par défaut dès l’ouverture de votre session RSS Monitoring, indiquant en premier lieu le nombre de nouvelles qui ont été publiées depuis votre dernière connexion. Vous aurez également un aperçu, sous forme de nuages de mots-clés des concepts qui ont été les plus évoqués sur les dernières 24 heures ainsi que sur la dernière semaine. De plus, une courbe vous donnera, sur le mois précédent, les volumes journaliers de nouvelles émises. Enfin, et toujours sur le mois dernier, vous aurez accès à la provenance géographique des actualités à l’échelle mondiale ainsi qu’aux proportions relatives des langues des informations collectées.

Ces indicateurs visent donc à ce que le veilleur puisse facilement superviser ce qui s’est passé depuis sa dernière connexion à l’outil à partir des caractéristiques des nouvelles informations collectées. Il pourra également se servir de ces graphes pour élaborer très rapidement certains éléments de synthèse qui peuvent être utiles à différents niveaux décisionnels.

Quatrième volet de notre série d’articles sur l’identification de startups.

Rappelons dans un premier temps qu’une monnaie possède 3 fonctions qui la définissent comme telle : unité de compte (ie. coordination et appréciation entre les valeurs relatives des biens et services), réserve en valeur (ie. possibilité d’épargne) et intermédiaire des échanges (outil de simplification par rapport au troc). On peut ainsi en déduire que la cryptomonnaie de Facebook, Libra, aura du mal à obtenir un statut de monnaie à part entière. Mais, tout comme les cryptomonnaies basées sur la blockchain, son irruption interroge sur les changements qu’ont produits la digitalisation des échanges et la multiplication des moyens de paiement associée.

Nous vous présentons ici quelques entreprises ayant tablé sur des innovations en matière de paiement ou recouvrement, alors que ces opérations (qui incluent les sommes, les délais, les échelonnements etc.) sont souvent liées à des relations économiques singulières qu’il convient de prendre en compte. L’idée n’est pas tant de faire un panorama des « fintechs » que de montrer quelques solutions techniques à des problématiques actuelles liées aux transactions financières en B2B ou B2C.

 

L’américain PaymentWorks a remarqué que lors de relations entre entreprises, notamment client-fournisseur, une clarification devait être souvent faite pour assurer le paiement du fournisseur, induisant des relances inutiles et chronophages. En effet, la génération de plusieurs devis émanant de plusieurs fournisseurs est génératrice de pertes de temps importantes, alors que les canaux de diffusion sont multiples, que les documents se ressemblent et que les personnes en charge des dossiers sont susceptibles de varier. L’idée de la start-up fondée en 2016 a été de simplifier les processus induits par les ERP (Enterprise Resource Planning) existant sur le marché pour aller vers un système maitrisé par le client et facile d’accès par les fournisseurs dans un fonctionnement en mode SaaS. Il s’agit d’un Supplier Information Management (SIM). Même si cela n’apparait pas être une révolution dans le domaine des ERP, il s’agit néanmoins d’un projet qui prend de front et fait une priorité autour du « nerf de la guerre » et du recouvrement en général.

Interface de PaymentWorks

Fondé en 2017, l’américain Mezu s’annonce comme la seule solution de transfert d’argent anonyme pour smartphone. L’expérience est assimilée au transfert d’espèces et le marketing entourant la lancée de l’application se fonde sur le respect de la vie privée, par opposition au modèle Facebook. La technologie utilisée n’est pas basée sur la blockchain. Il suffit de saisir la somme que vous voulez transmettre. L’application crée alors un code crypté unique qui s’autodétruira au bout de 2 minutes ou de 24 heures au choix. On donne ce code à une tierce personne pour autoriser la transaction. Lorsque le destinataire saisit ce code, la valeur de l’opération est immédiatement portée au crédit de son compte. Il s’agit en quelque sorte d’un Snapchat de la transaction financière. Le grand atout semble être la simplicité, avec une fonction bien circonscrite, ce qui tranche avec les applications bancaires.

Fondée en 2016 par des banquiers et codeurs Nigérians, Flutterwave s’est positionnée comme une plateforme de solutions de paiement B2B pour les entreprises en Afrique ou ailleurs, notamment grâce à sa plateforme « Rave ». La société soutenue par Y-Combinator a son siège social à San Francisco, gère son centre opérationnel au Nigeria et prévoit d’ajouter des bureaux en Afrique du Sud et au Cameroun. Parmi les clients existants, citons Uber, Booking.com et Jumia.com. Les API proposées par la société permettent de personnaliser les moyens de paiement. A titre d’exemple et début 2019, Flutterwave s’est associée à Visa pour lancer un produit de paiement pour les consommateurs en Afrique appelé GetBarter. L’offre basée sur l’utilisation du mobile vise à faciliter les paiements personnels et les paiements des petits commerçants à l’intérieur des pays et à travers les frontières nationales de l’Afrique. Les titulaires de carte Visa existants peuvent envoyer et recevoir des fonds chez eux ou à l’étranger sur GetBarter. Le produit permet également aux non-titulaires de carte (ceux qui ont des comptes ou des portefeuilles mobiles sur d’autres plateformes) de créer une carte Visa virtuelle pour se connecter à l’application.

Pour ce qui est des aspects pratiques de la vie de tous les jours, une entreprise française, Billee, propose depuis 2018 de réduire à peau de chagrin le moment de l’addition dans les restaurants. L’application ne se limite pas au paiement puisqu’elle intègre des possibilités de recherche de restaurants ou de notation de ceux-ci. En revanche, le restaurateur doit avoir une caisse possédant l’application afin de pouvoir accepter la transaction. Les choix de partage de l’addition ou de l’octroi de pourboires sont également possibles. Notons néanmoins que ce type d’application doit relever 2 défis pour être pérenne : atteindre une taille critique conséquente, et convaincre à la fois les clients et les restaurateurs en allant au-delà d’un effet de mode. Les deux volets supposent de lourds investissements en communication, mais aussi un part de chance (être dans l’ère du temps). Par ailleurs, à l’instar de modèles économiques comme Uber ou Air BnB, trop de concurrence tuerait le marché dans l’œuf, puisque la substitution par le paiement classique est toujours opérante.

On ne pouvait finir sans évoquer une solution basée sur la blockchain, le protocole à base de registres décentralisés sur le web et permettant des transactions complètement (jusqu’à preuve du contraire…) fiables. Dans le domaine du transport maritime et des flux de marchandises à une échelle mondiale, l’anglais CargoConX  a développé en 2018 l’application CargoCoin afin de s’imposer comme une plateforme de contrats intelligents et incluant des transferts de d’argent par cryptographie. Cette plateforme est conçue pour faciliter et optimiser l’interaction entre les négociants, les transitaires, les compagnies maritimes, les agents de réservation ainsi que toutes les autres parties impliquées dans le commerce et le transport international de marchandises et de biens. Les différentes avantages promus par l’entreprise correspondent aux principales problématiques des chaines logistiques complexes et sont les suivants :