Digital

L’optimisation SEO d’un site web passe par une multitude d’étapes et l’une d’elles est souvent négligée et apparait sur le long terme: Il s’agit du « cruft » que l’on pourrait vaguement traduire en Français par la « croûte ».
La définition anglophone donne: « badly designed, unnecessarily complicated, or unwanted code or software. »
Il s’agit en effet, comme pour la carène d’un navire qui aurait passé trop de temps en mer, d’une couche de choses mal gérées et pas forcément désirées ni forcément facile à voir mais qui vont à terme ralentir la vélocité du site dans les moteurs de recherche et impacter son SEO.
Il ne s’agit pas d’optimiser seulement le code et en corrélation la vitesse de chargement (pour minimiser le taux de rebond), mais de veiller à trouver toutes ces pages considérées par Google comme de « basse qualité », qui vont peser sur l’impression générale que donne votre site web à google.

Alléger le code des pages
Concernant l’optimisation du code en parlant du « cruft », il faut notamment lorsque c’est possible, supprimer tous les appels et javascripts liés à des fonctionnalités périmées et/ou désactivées, mais qui sont toujours là. Un peu comme un système d’exploitation poussif qui charge des centaines d’applications jamais utilisées en pratique (suivez mon regard). Ce travail nécéssite par exemple pour un CMS de supprimer les applications purement et simplement (non de les désactiver seulement), et lorsqu’un template est présent et même mis à jour, de faire le ménage dans le code parmi toutes les applications appelées, en s’aidant par exemple d’une application d’audit navigateur. Ce ménage peut alléger jusqu’à 50% et plus du code de toutes les pages, améliorant leurs performances serveur mais aussi SEO (meilleur ratio code/texte). C’est là que l’utilisation d’un site développé sur mesure devient intéressante car il n’y a pas de « couches multiples » (CMS de base + template + plugins). Le site peut être allégé à l’essentiel « en soufflerie ».

Alléger les appels
Typiquement deux types d’appels présents sur la plupart des sites méritent l’attention: Les appels CSS (style) et Javascript. Dans les deux cas, l’accumulation de plugins extérieurs finit par nuire à la rapidité d’éxécution des pages car ces différentes pages .css et .js (javascript) appelées localement (ou pire, extérieures au site! -bibliothèque boostrap, etc.) contiennent souvent des tartines de code qui ne vont pas s’appliquer aux contenus mais sont quand même crawlés et chargés. Il convient donc, par exemple en se servant de l’audit navigateur (mozilla et Google ont des plugins assez utiles pour cela) de déterminer les optimisations possibles. cela passe le plus souvent par la fusion de toutes les feuilles de styles de vos différentes applications en une seule, tout en se débarrassant des lignes non nécéssaires, qu’il s’agissent de version minifiées ou non. De même pour le javascript, l’ensemble des scripts peuvent être regroupés; Plus en aval, sur le header du site, beaucoup de scripts peuvent être supprimés et reportés uniquement sur les pages qui en ont besoin… (ex. page avec un carousel, un formulaire en java, un compteur, ect…).

Faire la chasse aux pages de basse qualité
L’exemple typique est ces pages ajoutées mécaniquement avec la création de catégories. Un court texte introductif/meta et des liens, voir rien du tout sinon un titre non optimisé sous une URL non-optimisée. Cela peut être aussi des pages de contenu « normales » qui n’ont pas fait l’objet d’un grand travail et qui ont reçu (et continuent de recevoir) des faibles visites et retour. Le taux de rebond et d’engagement global permet de les identifier assez rapidement. Quelques sacrifices sont préférables lorsqu’il s’agit de préférer la qualité à la quantité. Serait-il possible de regrouper ces différents articles sur une page unique mieux optimisée ? A voir, de même que le « recyclage »: Pourquoi ne pas tenter d’améliorer ces articles en même temps, rafraîchir les informations, puis de les relancer sur les réseaux sociaux avec une approche différente ?

Au final sachez que l’agorythme Panda (de Google) effectue une balance globale du site, pesant le nombre d’articles par rapport à leur réception… Mieux vaut lui présenter moins d’articles mais ayant objectivement un contenu plus intérressant, plus fouillé, complet, et avec un plus fort potentiel de réception/partage final.

Faire la chasse au duplicate content ou NDC
Le NDC pour « near-duplicate content » ou contenu quasi-dupliqué est une constante pour les gros CMS avc des fonctionnalités sous forme de tags, pages de recherches, catégories, etc. qui sont souvent générées par les robots et donc crawlées mais vides pour l’essentiel ou n’ayant que de rares liens. 90% et plus du contenu est donc identique aux pages générées de la même manière, générant en pratique du quasi duplicate content. A la longue ce genre de pages technique automatiquement créées finissent par s’acculmuler et impact l’ensemble du site par leur seule présence. Ces pages sont typiquement « sous la lighe de flottaison », difficiles à voir.

Comment les détecter ?
Les solutions passent par des logiciels d’audit comme Screaming Frog, Onpage.org, ou tout simplement Google Webmaster Tools croisé avec Google analytics; Filtrer par taux de rebond permet notamment de vite identifier ces pages, même si d’autres filtres sémantiques fonctionnent bien.

Comment ensuite les traiter ?
– Les exclure du fichier XML (sitemap) lorsqu’il est généré automatiquement ou manuellement périodiquement (via un logicel comme XML-generator)
– En cas de duplicate/near-duplicate faire une redirection canonique
– Lien 301 ou même 404 si ces pages n’apportent absolument rien au visiteur
– Noindex/Nofollow dans le fichier robots.txt

Bon nettoyage de rentrée !

Une petite révision ou mise au point sur les formats d’images pour le web:

Les formats print:
Fait pour l’impression, à convertir pour le web.
Classiques: Tiff, et BMP (Bitmap)
Et plus exotiques et/ou polyvalents: Dicom, DCX, Targa, PCX, Pixar, Scitex…
La résolution standard sur le web est 300 dpi (Dot per Inch) soit 300 pixels sur 2.54 cm.
La colorimétrie print est le CMJN (Cyan-Magenta-Jaune-Vert) ou synthèse additive.

Les formats web/
Résolution standard 72 dpi soit 72 pixels pour 2,54 cm.
La colorimétrie standard est le RVB (Rouge-Bleu-Vert) ou synthèse soustractive.

– Le .jpg ou jpeg, pour « Joint Photographic Experts Group » est l’un des premiers format compressé pour le web. Particulièrement conseillé pour la photo grâce à sa bonne qualité d’image et son amplitude de résolution, on le retrouve d’ailleurs partout comme standard en photo, vidéo, smartphone… Meilleur choix donc pour afficher une phot sur internet standard (sans détourage) car la transparence n’est pas prise en compte.

– Le .gif pour « Graphics Interchange Format », inventé en 1987 spécialement pour le web. Format très compressé en 8/16/24/64 bits, gère parfaitement la transparence et les animations (Gif animé). S’adresse plus aux logos, illustrations et graphiques que les photos dû à la très forte compression qui privilégie le poids au détriment de la qualité. Après avoir connu une éclipse, ce format revient sur le devant de la scène depuis quelques années grâce à la possibilité d’exporter facilement des extraits de vidéos sans en passer par des plugins et embeds des formats vidéos.

– Le .png pour « Portable Network Graphics », format plus récent (1996) se présentant comme une version très améliorée du gif. « lossless bitmap image format ». De qualité très supérieure il gère toujours la transparence, et de manière beaucoup plus fine, avec des transitions alors que le gif ne permet aucune gradation (on passe d’une opacité 100% à une opacité 0%). Très largement utilisé sur le web aujourd’hui en complément du jpg.

– Le .svg pour « Scalable Vector Graphics » (1999). Si vous êtes un usager de wikipedia vous devez le connaître puisque ce format open source s’est largement fait connaître grâce à ce site. C’est un format comparable au .png qui commence à s’imposer depuis le début des années 2000. Il permet aussi la gestion des animations et des transparences, est de base vectorielle (coordonnées de formes et couleurs plutôt que comptages de pixels) et supporte même l’aimation 3d. Il peut contenir des instructions supplémentaires depuis un fichier XML ce qui donne plus de latitude que pour une image classique. Il supporte bien également l’encodage en base 64 bits.

Alors que choisir ?
– La photo ? Sans hésitation, jpg. Directement depuis votre appareil photo, smartphone, ect. Attention toutefois la résolution de ces derniers peut être 300 dpi par défaut, pour l’impression papier. Il faudra trouver un logiciel qui permette de diminuer la résolution à 72 dpi.
– Des extraits de vidéos ? Si c’est court (5 secondes), le gif animé est parfait. Parfait aussi si vous n’avez besoin que d’un graphisme très léger, un simple carré de couleur par exemple.
– Des images avec transparences ? Png ou Svg. Attention toutefois pour le second qui n’est pas encore supporté par tout les navigateurs, et les anciennes versions.

A signaler que vous pouvez aussi agrémenter vos images avec du code (style CSS), mais à vos risques et périls car le rendu sera différent selon les navigateurs, ce qui n’est pas le cas pour une image, toujours interprétée de la même façon.
Exemples: Bordures transparente ou couleur, dégradés, ombrages, effets de rollover (interactivité)…

Depuis que les sites doivent êtres « responsives » (auto-adaptables aux smartphones/tablettes) Vous pouvez aussi remplacer certaines images par des pictogrammes vectoriels. Il en existe des milliers venant de nombreuses banques actuellement. L’un des standards les plus utilisés, avec Bootstrap (architecture responsive) comme Fonts Awesome. Viedoc.fr en affiche sur les pages de présentation.

SEO: Les 7 étapes de la pyramide de liens

08 Juil 2015, Posté par adminviedoc dans Digital

Nous avons évoqué déjà le silo dans ces pages, sans entrer dans les détails. Mais connaissez-vous la pyramide de liens ?
Plus anciennes que les silos (parmi les monuments du Black Hat SEO, ce sont des merveilles antiques!), elles ont été largement érodées par les algorithmes de google, Panda en particulier. Le concept est né vers 2005-2006 et nombre de sites ont pu se hisser haut sur l’horizon des recherches grâce à ces techniques éprouvées et maintenant en partie obsolètes. Cet article est donc aussi bien un avertissement qu’une indication des éléments qui pourraient le cas échéant être repris en tout ou partie dans du grey hat SEO:

A l’instar des anciennes pyramides de Gizeh en Egypte, les blocs de construction de la base sont l’oeuvre d’esclaves, ici des liens « spammy » en quantité industrielle. La grande idée derrière est que la pyramide est construite par niveaux de sites successifs qui se passent le « mauvais jus » et le filtrent, étape après étape, à travers des strates de plus en plus vues comme « légitime » par google. La règle d’or est que les sites successifs se passent le jus de manière latérale ou vers le haut, jamais vers le bas.

1- Construire la base:
Il s’agit en tout premier lieu de construire des sites internet gratuits de manière massive, sur un des plateformes de blogging ou sur Squidoo. Ces sites doivent être absolument sans pubs. Ces sites doivent avoir des liens vers d’autres sites extérieurs de qualité supérieure, et pointer également vers d’autres sites plus haut (2e niveau), mais à vous. La diversité est importante. Les sites en question sont évidemment relatifs à la thématique, et si possible couvrir en contenus toutes les sémantiques connexes et associées, sans pour autant avoir « quelque chose à vendre ».

2- Ajuster la base:
Ce premier niveau va surtout servir de variable d’ajustement, en ouvrant ou coupant les vannes à volonté. En effet, il sera possible d’expérimenter le spamming des sites supérieurs et les faire acquérir du jus jusqu’à ce que les sites de la base soient bannis. Vu la quantité et basse qualités des liens, un logiciel est utilisé pour la gestion.

3- Construire le second niveau: Le hosting.
Il s’agit de domaines au nom n’évoquant pas(trop) le spam, établis chez des hosteurs gratuits ou bas de gamme, mutualisés et en grand nombre. Dans l’idéal chaque site devrait avoir son propre hébergement séparé pour créer l’illusion de la diversité aux yeux de google, mais cela est réservé aux niveaux supérieurs. la facteur coût est important ici.

4- Construire une ferme de liens de qualité intermédiaire.
Sur ce second niveau, les liens ne doivent jamais descendre. Ils sont toujours latéraux ou vers le haut. Les sites sont de bien meilleure qualité générale, peuvent bénéficier de liens achetés, du jus venant d’annuaires (spécialisés si possible) et de la presse. Quelques pubs sont acceptables pour leur financement.

5- Construire le troisième niveau.
Ce troisième niveau va servir finalement à passer le jus vers votre site final, de monétisation. Ces sites sont prêts pour le prime time, avec un design et une ergonomie soignée, des flux rss, et sont vos sites d’autorité et de niche, plus récemment avec leur propres fan-base sur les réseaux sociaux.

6- Construire un linking varié et de qualité.
Leurs liens proviennent du niveau 2 de la pyramide, combinés avec des liens achetés, du linkbaiting, des liens manuel de qualité avec optimisation variable, mais aussi un spamming de liens très ciblé et contrôlés. Ces sites peuvent faire de l’argent, mais leur véritable but est bien d’envoyer du jus de qualité vers la cime de la pyramide.

7- Mettre en place le sommet: Votre money site.
Il s’agit bien d’un site immaculé, white hat, que l’on souhaite présenter à Google. C’est tout le travail effectué sur les niveaux inférieurs qui paye. C’est en général un site boutique très bien optimisé, pour lequel des bloggeurs, influenceurs et liens payés travaillent en amont. Il peut bénéficier aussi d’une sélection draconnienne de liens (par Link ninja), avec ajustements sur le long terme.

Au final, il est important de ne laisser aucun « biscuit » à google pour vous retracer pendant cette construction. Pas de suivi google analytics, ni adwords pour la monétisation, etc. Votre nom ne doit être associé à aucun de ces sites et vous devez surfer dessus sur un autre navigateur que chrome, si possible en anonyme pour contrôler le travail.

Sites mobiles: Il est temps de devenir compatible !

25 Juin 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Digital

Depuis la mise à jour du 21 avril dernier de Google, annoncée depuis janvier 2015, il a été établi par le géant de Mountain View que les sites « mobile friendly » ou encore sites mobiles c’est à dire construits pour être compatibles mobiles, bénéficieront d’un bonus dans les résultats de recherche lorsque ils sont affichés sur mobile. Cette mesure ne change rien pour les sites de l’ancienne génération affichés sur PC, sinon une très légère baisse de fréquentation générale, mais force est de constater que cette mesure, couplée à l’évolution des modes de consommation des internautes créé de fait un internet à deux vitesse. Entre les sites « responsive » (le terme technique utilisé par les webdesigners) et les sites de l’ancienne génération (conçus pour écran PC) l’écart se creuse… vite.

Quelques chiffres:
– En juin 2014, près de la moitié des français surfent sur mobile, 75% des moins de 30 ans. Le panel s’est plus équilibré depuis 2012, et comprends maintenant 50% de +35 ans et une plus grande portion est féminine.
– En 2014 les achats sur mobile/tablette ont augmenté de 50%.
(src: sondage médiamétrie 2014)

Au final: Un site responsive est donc plus visible, mieux lu, entraîne plus de conversions et de ventes, donc de chiffre d’affaire.

Attention toutefois de relativiser son public cible. La compatibilité des sites mobiles profite surtout au BtoC (Business to Consumer), et donc aux services de proximité, commerçants, restaurants, salons de beauté/coiffure, etc. A ce titre en complément du site, une page facebook est un excellent moyen d’augmenter son chiffre d’affaire, en créant progressivement une communauté active de followers. Il suffit pour cela de poster de temps en temps, depuis son mobile justement lorsqu’on dispose de l’application, en particulier lorsque son métier est visuel ou se prête aux visuels. Il permet de fidéliser ses clients et d’en trouver d’autres. Un site responsive et une page facebook en complément sont des recettes qui marchent très bien.

Pour le BtoB, les personnes recherchant un prestataire en rapport avec leur métier utilisent généralement leur PC, étant à leur poste de travail. La portion « nomade » de professionnels utilisant leur mobile existe bel et bien toutefois, mais elle représente une fraction réduite des visites à but BtoB. Les possesseurs de site web auront donc plutôt tendance à ne « pas se presser » pour effectuer cette conversion, qui peut dans certains cas nécessiter un audit et une refonte sur devis dont le budget peut avoisiner plusieurs milliers d’euros pour un site important. Pour les sites utilisant une architecture CMS (Comme wordpress, Joomla, Drupal…) les templates récents sont le plus souvent responsive, donc la compatibilité est déjà présente. Pour ceux donc le template commence à dater, il est possible de changer de template à peu de frais et d’en profiter pourquoi pas pour entreprendre une refonte et une modernisation du site…

Un aspect à prendre en compte pour la transition numérique des entreprises
Le fait d’être présent sur mobile présente une corrélation certaine avec sa propre présence sur les réseaux sociaux. Cela consiste de manière générale à se rapprocher tout simplement d’un auditoire devenu « nomade » dans ses modes de consommation d’internet, et dont les réseaux sociaux constituent la première consultation régulière après les mail et le surf sur Google. En tête de tiercé, Facebook, Twitter, Linkedin/Viadeo dans une optique plus professionnelle mais aussi les réseaux sociaux d’images (prisés par les -30 ans): Pinterest et Instagram.

Viedoc Solutions propose tous type de conversion responsive (compatibles tablettes/mobile) et des audits et des études de présence pour effectuer une transition numérique efficace.

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WordPress 4.2, votre plateforme de Content Marketing

05 Mai 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Digital

WordPress vient de sortir une nouvelle version, 4.2 depuis la semaine dernière, et 4.2.1 récemment du fait de la découverte inopinée d’un bug. Parmi les différentes améliorations apportées figurent en bonne place l’arrivée de fonctionnalités de partage simplifiées.
faits et chiffres: Wordpress n’est ni un réseau social, ni un logiciel de content marketing à proprement parler, mais le CMS/blog le plus utilisé au monde :

  • -11e anniversaire en 2015 (2004)
  • -Près de 20% des sites mondiaux, près de 80 millions de sites dont CNN, TechCrunch, Forbes…
  • -Plus de 20,000 bloggeurs qui déclarent vivre de leur blog wordpress
  • -Plus de 19,000 plugins disponibles (gratuits pour la plupart)
  • -285,000,000 téléchargements de plugins
  • -Traduit en une trentaine de langues, qui sont autant de communautés actives
  • -La première requête tapée en tant que CMS au monde (short et long tail)
  • -Considéré comme meilleur que Drupal et Joomla pour la plupart des experts en termes de facilité d’usage
  • -CMS préféré des bloggeurs, rédacteurs freelance, et marketeurs

Nous reviendrons sur les astuces et plugins indispensables pour être efficace avec WordPress, aussi bien pour le SEO que pour le content marketing, qui nous intéresse ici.

WordPress se pratique de deux manières: En disposant de son blog sur le portail wordpress (ex.monsite.wordpress.com), ce qui permet de s’affranchir du problème de l’hébergement, et reste gratuit dans une certaine mesure (pas de publicités en utilisateur VIP), et indépendamment avec son propre hébergement en installant wordpress. L’installation ne comprend que 2 phases archi-simples et ne prends qu’une minute avec les données en mains (adresse hébergement, identifiants et codes d’accès au serveur et à la base de données). La seconde phase permet de définir le mot de passe d’accès au back-office.

Chez Viedoc Solutions nous avons testé des dizaines de CMS différents dont Drupal et Joomla. Nous aurions tendance à conseiller ces deux derniers pour des clients ayant besoin d’un site web avec des exigences complexes. En fait la plupart des experts (et nous mêmes) sont d’accord pour définir une gradation continue complexité/performance allant de WordPress vers Drupal avec Joomla entre les deux. Drupal est sans doute le plus puissant des trois, et de loin. En 2004 personne n’aurait songé à comparer WordPress avec les deux autres, car il figurait alors plus comme un « moteur de blog » qu’un CMS complet. C’est avec l’engouement de sa communauté autour du projet qu’est enrichi de tant de fonctionnalités, il est maintenant considéré comme un CMS complet à parts égales avec ses deux concurrents. Dernier plugin en date pour souligner cette parité: Woocommerce, qui le transforme en site de vente en ligne (il en existe 20 autres). Entre les deux il existe des possibilités de rendre du contenu caché et accessible aux lecteurs VIP (avec un passe, via un paiement par bouton, etc.).

WordPress se présente sous la forme d’une « usine à produire du contenu ». Tout est optimisé en ce sens en effet. On peut en effet, montre en main, créer son premier contenu en 5 minutes depuis l’enregistrement du nom de domaine (si disponible immédiatement) jusqu’au premier article, en passant par la création de la base de données, le téléchargement du CMS, le transfert FTP, puis l’installation et la personnalisation (titre, slogan, template, balises SE…). Ni Drupal et Joomla ne sont aussi facile à prendre en main et nécessitent une courbe d’apprentissage sensiblement plus élevée.

L’interface se présente sous la forme de trois zones: Le menu principal amovible sur fond sombre à gauche (avec menus déroulants), la partie centrale dédiée au contenu avec en dessous les options liées au contenu et options, et les colonnes contextuelles à droite (statut, catégories, etc.). L’avantage de la présentation des articles et de permettre une publication programmée, et de changer différents paramètres sans ouvrir l’article même. WordPress est également optimisé pour la gestion multi-auteurs.

A part une amélioration de l’utilisation d’emojis (emoticones) dans les posts, et qui vient avec un travail d’optimisation des caractères Chinois, coréens, Japonais, etc. Autre amélioration côté utilisateur, le nouveau mode de prévisualisation des templates. Le mode d’installation et de mise à jour des modules à été également repensé pour ne pas générer de popup ou de page supplémentaire. Cela se fait en ajax, sur place. Parmi les autres modifications mineures, on peut signaler la palette de couleurs par défaut pour la zone d’administration de WordPress qui est améliorée, les termes partagés entre différentes taxonomies son mieux gérés après mise à jour, et une nouvelle fonctionnalité pour la fonction wp.a11y.speak permettant au lecteur d’écran de lire les réponses générées par JavaScript.

Wordpress 4.2

Mais par rapport à ce qui nous intéresse, la grande nouveauté est le « Press This ». Cette fonctionnalité existait déjà dans les moutures précédentes mais personne ne l’utilisait et peu la connaissaient. Avec l’édition de WordPress 4.2, ce bouton renaît de ses cendres, avec l’arrivée d’une « bookmarklet bar ». En clair, c’est un moyen de récupérer du contenu (bookmarker) à la volée depuis votre navigateur si WordPress est ouvert dans un autre onglet. Pour l’activer il suffit tout simplement de faire glisser le bouton « press this » (sur la page outils) vers sa barre de navigation avec ses autres icônes, et il ira tout simplement d’intégrer. Le Press this est compatible IE9+, Chrome et Firefox dernières versions, et marche aussi sur mobile. Nous n’avons pas testé sur Opera, Safari et d’autres navigateurs moins connus. Le press this peut être aussi utilisé sur mobile, il suffit d’ouvrir la page outil de votre blog sur votre iphone et de répéter la manoeuvre.

Le Press This permet en effet d’intégrer des articles avec un scan de la page qui détermine et intègre directement le contenu quelque soit sa nature: Vidéo, Youtube, Vimeo, Instagram, Slideshare, Twitter… L’action de bookmarker un site ouvre une page en pop-up dans laquelle on va retrouver les éléments parsés, notamment les images de la page (on va donc pouvoir sélectionner laquelle ajouter), et autres médias d’un simple clic sur un « plus », éditer le titre et éditer le texte qui va avec (accroche par défaut). La source est automatiquement ajoutée. On peut également profiter de l’édition pour intégrer habilement un insight. A main droite, le popup propose de classer d’emblée l’article bookmarké (qui vient alors s’insérer aux articles courants) dans la catégorie qui convient, et on peut également tagger l’article (« étiquettes »).

Le fait que l’article s’insère dans le fil courant des articles (après l’avoir publié) permet en effet non seulement de travailler l’article plus en profondeur en mode code ou visuel, avec ses options de mises à page améliorées de l’éditeur, mais aussi d’y appliquer toute les options disponibles pour chaque article, combinée des différents plugins que vous avez installé. Dans notre cas, entre autres choses, la possibilité d’optimiser le SEO grâce aux nombreuses options du plugin Yoast.

On note que l’image est aussi intégrée dans la galerie multimédia. On pourra par exemple, une fois en édition dans wordpress, remplacer l’image intégrée via la curation par une image de sa banque ou de la même, mais en tant qu' »image à la une » par exemple, sans compter les modifications possible. Pour insérer l’article en vue d’un publication stratégique, le fait d’avoir l’option d’enregistrer comme brouillon à côté de la publication directe et la prévisualisation depuis le popup sont utiles.

Une manière intelligente par exemple, de rebondir sur l’actualité en créant ses articles à la volée en partant du web et de ses sources préférées, et donc de gagner un temps considérable dans la phase de curation/création de contenu.

Une bonne nouvelle assurément lorsqu’on a pour objectif de créer un contenu de « second ordre » pour jouer sur le volume, toujours inscrit dans une démarche d’authorship. C’est donc maintenant officiel: On peut utiliser WordPress pour faire également de la curation en vue d’une stratégie de contenu diversifiée, sans quitter son blog préféré. Publié automatiquement ensuite sur ses réseaux sociaux choisis et via rss, ont voit très vite ce qu’apporte cette nouvelle dimension de WordPress 4.2.

Pinterest, le prochain Google ?

29 Avr 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Digital

On parle beaucoup de YouTube et de l’efficacité d’une bonne gestion des vidéos sur sa page facebook pour compléter sa stratégie de contenu, mais l’image se porte bien, merci…

Pinterest semble avoir détrôné assez récemment la plupart des applications de type « imageshare » et est même actuellement considéré par les experts de ce réseau social comme en passe de détrôner google en matière de recherche visuelle ou de recherche par l’image. Google en effet propose la même chose, mais par le biais de nombreux filtres qui du coup troublent beaucoup la pertinence des résultats.

Parmi les filtres, citons:
-Votre propre profil de recherche, laissant de nombreuses traces enregistrées par google et réutilisées pour orienter les résultats
-Les algorithmes de recherche de google toujours automatisés selon des procédés complexes
-Le parasitage des images liées au référencement payant…

En face, pinterest est « géré » avant tout par des être humains. Cette curation visuelle s’accompagne en effet d’une base sémantique à priori assez saine car issue des tags et descriptifs des « curateurs ». Et ces derniers ne sont pas en principe biaisés par des réflexes d’abus sémantiques et autre sur-optimisation SEO.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet d’après une étude récente de Peg Fitzpatrick pour le SMMW15, 39% des utilisateurs de pinterest effectuent une recherche sur ce réseau avant de le faire sur google (et on parle ici de recherche « standard » non par l’image !).

La barre de recherche avancée de Pinterest donne des atouts aux marketeurs grâce aux suggestions de mots-clés et insights de clients.

Enfin la longévité des visuels sur pinterest et donc leur efficacité sur le long terme est dûe au fait que la date est absente ou ne se remarque pas. Pinterest est d’ailleurs devenu l’hébergeur numéro un mondial d’infographies.

Et il est conseillé de faire de 10 à 15 pins par jour pour créer de la consistance et maximiser l’intérét, tout en modulant les sujets de manière stratégique: Si les images ne sont pas en relation avec l’actualité, faites une hiérarchie et gardez les « meilleurs morceaux » pour les utiliser au fur et à mesure lorsque l’intérêt ou le nombre de publications s’essouffle.

Tailwind appli

Utiliser l’appli Tailwind pour Pinterest est un bon moyen d’optimiser sa curation d’images depuis son smartphone, laptop ou big rig. Pour un marketing efficace, Pinterest a en effet lancé un tableau de suivi par statistiques et planification.

En fait toutes les règles classiques du content marketing s’appliquent. On peut utiliser une tableau ou ensemble de tableaux pour se créer un authorship multi-silos puissant au service de sa marque. Il est même possible d’effectuer un storytelling en utilisant la même ligne graphique et une stratégie de ciblage en termes de tranches horaires/jours et régularité.

Bien sûr, sur un PC, l’extension pinterest est indispensable pour « pinner » depuis les images mêmes (un bouton « pin it » apparaît automatiquement au survol de chaque image) ou si cela ne marche pas (ce qui arrive selon les pages et le type d’intégration des images, hotlinks par exemples), un clic-droit fait apparaître l’option.

Autre chose: L’expérience a montré qu’il vaut mieux éviter les hashtags et favoriser les mots-clés, sans abus et en variant les plaisirs, vous connaissez la chanson !

Enfin comme un peu d’auto-financement ne fait pas de mal, il existe le guest-pinning (sur proposition), le pinning payant et tout simplement les ads pinnés. C’est même quelque chose qui se développe assez bien.

Maintenant vous n’avez à présent plus de raisons d’hésiter pour vous lancer.
Bon pinning !

Gamification & Marketing: Les vrais avantages

27 Avr 2015, Posté par adminviedoc dans A la une, Digital

Badges Foursquare. Cette application a été la première à mettre en oeuvre massivement la gamification géolocalisée

Depuis une dizaine d’années, bien aidée par la culture Geek des générations X (nées dans les années 60-70 avec les premières consoles et les premiers ordinateurs, des premiers titres cultes comme pac-man et les envahisseurs) la génération Y (ou Echo boomers, ou millénaires nés dans les années 80 à 2000) arrivent en âge non seulement de prendre des responsabilités importantes dans tous les secteurs mais aussi de prendre la part du lion dans les commerce en ligne et tirant partie de toutes les facettes de la révolution digitale. Pour l’industrie des jeux vidéos, qui a dépassé depuis longtemps l’industrie du cinéma (qu’elle alimente en même temps), s’appuie sur trois, bientôt quatre générations de joueurs. Qu’on le veuille ou non c’est une véritable culture de masse, dont l’influence transpire dans tous les domaines.

L’un des avatars de cette culture est l’émergence de la « gamification ». Le terme a été inventé par Nick Spelling en 2002, mais les grands principes énoncés par Charles Coonradt en 1973, et le concept a fait son chemin depuis dans de nombreux domaines, dont, est c’est ce qui nous intéresse, l’E-marketing.

Pour mettre les choses en perspective, d’après Forbes Global 2000 plus de 70% des entreprises interrogées en 2013 ont déclaré qu’elles prévoyaient d’utiliser la gamification à des fins de marketing et de fidélisation de la clientèle. En Novembre 2011 le partenaire média et diffusion Australien de Yahoo! lançait son application mobile Fango, permettant aux utilisateurs d’interagir avec les contenus visionnés par des techniques de check-in et de badges. En février 2012, l’application avait été téléchargée plus de 200 000 fois depuis son lancement…

La Gamification est souvent aussi utilisée dans les programmes de fidélisation de la clientèle. En 2010, Starbucks par exemple distribuait des badges Foursquare personnalisés aux clients qui consommaient dans un grand nombre de cafés Starbucks différents, offrant également des rabais aux clients fidèles à un café en particulier.

De manière peut-être un peu plus surprenante, la gamification peut s’utiliser pour la veille concurrentielle, en encourageant les personnes visées à remplir des sondages, et même à faire des études de marché sur la reconnaissance de la marque.

La Gamification s’utilise aussi en matière de support clientèle, par exemple elle à été intégrée au logiciel Help Desk. En 2012, Freshdesk, un service de support client en SaaS, mettait en oeuvre massivement un système de gamification intégrée permettant aux agents de gagner des badges basés sur leur performance professionnelle.

On peut aussi citer le cas de la vente en ligne: Prestashop, et son concurrent Américain Magento, qui offrent des badges selon les performances de la boutique en ligne, basées sur leurs statistiques de ventes, sans oublier les grandes plates-formes de vente en ligne, dont E-Bay.

YouKaiChou, conférence sur la gamification, TED Lausanne. (www.yukaichou.com)

Mais l’un des apports les plus significatifs de la Gamification reste l’effet levier pour l’engagement des clients, pour encourager des comportements d’utilisation, ou engendrer un autre rapport de motivation sur les objectifs à atteindre. La gamification peut par exemple s’appliquer sur les réseaux sociaux pour consolider et fidéliser une fan base, et accroître l’engagement sur des sites internet construits en relation avec ces réseaux sociaux. En Août 2010 par exemple, le portail de développeurs DevHub, annonçait un premier bilan très positif après la mise en place d’éléments de gamification dans leur fonctionnement. Le nombre d’utilisateurs qui avaient terminé leurs tâches en ligne était en effet passé de 10% à 80%. De même sur le forum de développeurs StackOverflow, les utilisateurs reçoivent des points et/ou des badges après avoir effectué une variété d’actions, y compris la diffusion des liens vers des questions et réponses via Facebook et Twitter. Le site a donc augmenté son SEO de manière très significative, et durable, par ce biais. Le principe général de ces récompenses (d’une grande variété par ailleurs) et d’accéder à des titres supplémentaires, et lorsque les points de réputation d’un utilisateur dépassent un seuil, des privilèges supplémentaires sont gagnés, comme par exemple pour un forum, devenir modérateur sur le site. La plupart des forums ont d’ailleurs intégré ce principe très tôt.

Salesforces gamification
la plate-forme Salesforces est l’une des premières à avoir déployé des aspects de gamification à grande échelle à travers son interface.

Par contre si on observe depuis les années 2010 un vraie poussée de la gamification sur des sites, logiciels, applis, à différents degrés et que certaines entreprises y ont vu presque la panacée pour plus de productivité en interne et plus d’engagement auprès de leurs utilisateurs et de leurs clients, la réalité est loin d’un simple cocktail de badges, points et bannières en récompenses. L’industrie du jeux vidéo elle-même, aux mains de financiers plus souvent regardant sur la qualité des mécaniques du jeu que sur Les ressorts profonds du succès d’un jeu, en est une bonne illustration.

– Avant de mettre en place un système de gamification il faut comprendre les motivations profondes qui créent cet engagement viral et cette addiction. Et bien au-delà des artifices de comptages de points-récompenses-niveaux, il y a un lien spécial à créer avec ses utilisateurs en fonction des ressorts et des sentiments profonds que l’on souhaite développer, la peur, la convoitise, le sentiment de puissance, etc. Et cela est en lien avec le type d’expérience que l’on souhaite développer avec sa cible principale, définie précisément par le service marketing.

– Une stratégie de marketing de gamification ne s’impose pas seulement à cause d’une tranche d’âge ou d’un genre spécifique: Les statistiques ont montré que le phénomène des jeux a dépassé très largement les clivages de genre et d’âge, présents dans l’imaginaire collectif des années 90. Il n’y a plus de stéréotype, ce qui est plutôt une bonne nouvelle car cela ouvre au marketing des possibilités bien plus larges pour envisager une telle stratégie.

– On peut utiliser certains mécanismes de gamification au travers de son site internet pour augmenter son taux de conversion en utilisant le principe d’incentive-centered-design (ICD), afin non seulement d’optimiser son parcours de gamification vers le call to action, mais de le rendre peut-être moins significant (changer la perception du public par rapport a cet élément au mode opératoire connu) tout en étant plus efficace en fonction du contexte et de cheminement suivi.

– La gamification, en aval, peut servir avec une utilisation judicieuse des données récoltées sur le comportement des joueurs à mieux cerner leurs profils psychologiques et donc à mieux les cibler ensuite (phase de nurturing des leads).

YuKaiChou, relations entre ROI et expériences de Gamification (avec statistiques)

Les 10 fondamentaux de l’Inbound Marketing

16 Avr 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Digital

Les racines de l’inbound marketing

L’inbound marketing tel qu’inventé et définis au début des années 2000 par Brian Halligan (Hubspot) et popularisé par le conférencier, écrivain et gourou Seth Godin (www.sethgodin.com/sg/) est une discipline nouvelle dont fait partie le marketing digital. Il peut de traduire par « marketing entrant » et consiste à faire venir les futurs clients vers soi plutôt que d’aller les chercher (outbound marketing, inventé récemment par opposition). L’outbound, est en fait assimilé à la « com’ de papa », le type de communication et de marketing défini au début du siècle dernier avec la « réclame », sur affiches d’abord, tracts, crieurs de rue, et dont la tradition remonte sans doute aux marchés de l’antiquité. Les journaux, puis revues et magazines, la radio, le cinéma, et enfin la télévision, sans oublier internet, ont tous servi de support à des types  à peine améliorés de « réclame » dans lequel on met en valeur directement le produit, ses qualités, les avantages qu’il procure et parfois son tarif avantageux…

Depuis l’émergence des réseaux sociaux et des communautés, l’ère du digital à fait basculer ce concept, qui ne crée presque plus de conversions avec le public sur-informé et méfiant du début du XXIe siècle. On se dirige en effet vers une toute nouvelle forme d’engagement, basée sur la création d’une identité forte et originale, accompagnée de ‘Story Telling’, révolutionnant la manière de faire du marketing et de la communication. On provoque un intérêt graduel du public par le développement d’une présence et d’un univers, qui va, lentement mais surement, faire prendre au client conscience de la marque ou du produit (« brand awareness ») et le « convertir » un peu comme le ferait une secte, faute de trouver meilleure comparaison.

Application

C’est l’utilisation de l’instinct grégaire à des fins commerciales. Il faut donner notamment l’impression au futur client d’appartenir à une « tribu » telle que définie par Seth Godin. L’un des champions naturels de Brand awareness est Macintosh, qui sous l’égide de feu Steve Jobs, a créé un univers bien à part et riche des mêmes attributs qui font la force de l’inbound. D’une certaine manière Gorges Lucas avec sa série Star Wars était aussi un pionnier de l’inbound, avec vingt ans d’avance… Actuellement, Cocal Cola a aussi adopté l’Inbound Marketing comme stratégie principale et multiplie les campagnes avec succès, souvent montrées en exemple.

La pierre angulaire de cette stratégie c’est le contenu: Content is King. Non seulement le contenu lui-même qui participe à cette prise d’attention du prospect, qui se doit d’être aussi varié que possible dans les médias utilisés, mais aussi relayé de la manière la plus fine et la plus intelligente. Ce qui se traduit par des notions de stratégie de contenu (Content Strategy) et le référencement avec les réseaux sociaux (SMO our Social Media Optimisation).

L’inbound marketing est plus large que la stratégie de contenu ou le SMO, il englobe aussi tout le processus aboutissant à la vente, du premier contact jusqu’à l’achat. Il inclus aussi les stratégies d’email marketing, et du suivi analytique en lien avec le SMO pour planifier plus finement ses prochaines campagnes.

Méthodologie de l’inbound marketing

Sa méthodologie peut se synthétiser en trois étapes: Se faire trouver par ses visiteurs (visibilité), convertir ses prospects en clients (conversion), et enfin analyser le processus pour améliorer son offre sur le long terme (Analyse)…

  1. Rédaction d’articles de qualité sur votre Blog (storytelling et content baiting)
  2. Curation optimisée (qui peut se faire via un outil de veille) pour accompagner cette prise de volume, avec développement d’authorship
  3. Optimisation des contenus pour les moteurs de Recherche (SEO)
  4. Utilisation de réseaux Sociaux divers, complémentaires et/ou adaptés : Facebook, LinkedIn, Twitter, Pinterest, Youtube, DailyMotion, SlideShare…
  5. Interactivité (Call-to-Action): Bouton inscription sur des landing pages spécifiques (pas forcément la homepage)…
  6. Nurturing : Les contacts ou prospects (leads) sont mis en terreau afin qu’ils se développent et prospèrent selon un rythme défini
  7. Automatisation et le pilotage d’actions interactives (ou marketing automation), en utilisant des logiciels.
  8. Mesure intégrée du trafic; rapports de prospection conversions
  9. Utilisations d’analyse de mesure en temps réel sur le ROI (retour sur investissement).
  10. Utilisation de tableaux de bord de veille digitale pour surveiller les actions de ses concurrents et réagir.

L’Inbound Marketing consiste pour les entreprises non à « bombarder » ses prospects pour créer cette brand awareness, mais de créer une véritable relation se basant sur un marketing personnalisé et non intrusif. L’Inbound Marketing permet bien plus de souplesse pour entreprise dans l’interaction qu’elle peut avoir avec son public. Elle doit communiquer là où ses prospects se trouvent, comprendre ses attentes et problématiques et y répondre de manière personnalisée.

La création d’un contenu à valeur ajoutée peut se faire par du contenu à forte valeur ajouté depuis un blog, à traverse une stratégie de community management, ou encore la rédaction de livre blancs, de documentaires vidéos, slideshows… Ces actions contribueront au final à convaincre par d’autres moyens de son expertise sur son secteur d’activité, et consolider son image ou créer un univers fort et attractif autour de sa marque auquel le prospect fera le choix d’appartenir. Le mode de diffusion préféré pour les campagnes d’inbound marketing passent par les réseaux sociaux car ils permettent d’automatiser, cibler et personnaliser la diffusion et la curation de contenu. Au final: Il s’agit des bons contenus, vers les bons publics, et au bon moment. Et on ne le rappellera jamais assez, mais ce sont des actions de long terme, qui demandent avant tout de la souplesse et de l’endurance.

De nouveaux usages pour les entreprises

Cela représente à la foi une formidable opportunité pour les entreprises avant d’effectuer leur révolution numérique, mais aussi un risque en période de crise économique (avec une reprise qui se dessine pour celles qui font l’effort de la conversion !), car c’est un investissement de long terme, a faible impact immédiat. Le ROI ne vient qu’après une stratégie bien menée et bien accompagnée, où tous les acteurs de l’entreprise peuvent se joindre. C’est une étape logique de plus après l’arrivée de la veille atomisée au niveau des services et salariés plutôt que concentrée dans une cellule d’experts. En somme, l’Inbound Marketing fait appel à l’intelligence collective de l’entreprise.

Effectuer sa propre curation web ou réseaux sociaux peut être efficace quelque soit le logiciel utilisé, en obéissant à quelques règles de base:

La méthodologie

1. Identifier son public

Qui cherchez-vous à attirer? Quel genre de relation souhaitez-vous construire? Quel type d’engagement cherchez-vous à produire et votre contenu sera-il utile par rapport à ce public ?

2. Bien gérer la curation de son contenu

A partir de la détermination du public que l’on souhaite attirer, en fonction de leurs intérêts et besoins, et de vos propres objectifs d’affaires, le choix des sujets du contenu est déterminant. Ces sujets doit engager le public choisi, correspondra à ses questionnements et accessible. En effet près de 70% choisissent de ne suivre qu’une catégorie d’actualité, il convient donc d’étudier son placement avec soin. Et lorsque l’on se charge de créer et relayer son propre contenu, il faut se soucier de son « étiquette » et/ou de la construction d’une autorité sur son sujet.

3. Un contenu partagé de qualité

Un bon curateur peut être vu comme un professionnel de la sélection et au final de la fourniture d’informations de qualité: Créer un taux d’engagement plus fort passe par une fidélisation des lecteurs. Se créer une image de fiabilité et qualité dans ses choix permet de se créer un « autorship », une autorité sur un sujet, fidéliser son lectorat et le diffuser plus largement encore, de même qu’être recommandé. Cela peut-être un facteur de différenciation. En clair il faut ajouter sa voix aux concert des contenus partagés, raconter une histoire unique ou ajouter des informations supplémentaires à une problématique. Bref comme pour un contenu idéal en inbound marketing, apporter une vraie plus-value au lecteur.

4. Une curation cohérente et de long terme

Hors de question de diligenter un stagiaire présent pour trois mois. Se construire un lectorat important demande une grande constance sur la durée. Un partage régulier et fréquent donne une visibilité supérieure à sa curation. Il faut également faire preuve de cohérence dans ses choix de manière à conserver son lectorat, en fonction de ses objectifs initiaux et toujours bien cibler le niveau de connaissance du public et la portée des contenus partagés.

5. Pas trop de branding mais une identité

Utiliser son nom comme curateur et non le label de l’entreprise permet de fidéliser un lectorat dans une relation moins artificielle et froide que celle du branding traditionnel, de personne à personne. Les sujet de partage ne devront pas non plus être trop en rapport avec la marque, il y a des modes de communication corporate pour cela. L’authorship de la personne sert quand même la marque derrière. On peut ainsi ajouter une identité de marque (images propres, logo, « patte » spécifique et professionnelle qui permettent de laisser une empreinte unique et identifiable aux yeux des lecteurs).

6. Variez les contenus

En effet il est utile de combiner les différentes formes de curation (agrégation, distillation, élévation, mélanges, et chronologie) afin de paraître plus naturel aux yeux de Google (SEO) et ne pas lasser votre public. Quand à l’usage de la curation par rapport à l’semble de la création et diffusion de contenus il convient de garder des proportions raisonnable. Les articles créés sur mesure serviront de fer de lance tandis que la curation servira de support de visibilité.

7. Variez les médias de diffusion

Une stratégie de curation multi-canal est préférable dans l’idéal: Via rss, par le ou les blogs utilisés, via les pages des médias sociaux choisis avec soin selon les publics visés, les groupes, les comptes, et pourquoi pas via des newsletters. N’oublions pas la curation de documents, de vidéos et d’images adaptées au public.

8- N’oubliez pas le SEO

Cela paraît évident mais c’est une erreur souvent commise. Il convient d’ajouter des liens pertinents renvoyant vers votre site principal (publications avec des liens vers du contenu connexe, pages internes, ancres internes… en jouant finement sur le degré d’optimisation des ancres de liens et les pages visées…). En bref soignez votre stratégie de linking pour récolter du « jus » par exemple en s’inscrivant dans une démarche de siloing, en plus de la visibilité qu’offre une curation régulière.

Les outils

1- Scoopit

est sans doute le must de la curation. Développé par une startup Française, maintenant solidement implanté aux USA depuis 2 ans, Scoopit continue son ascension vers les sommets, avec un support d’investisseurs qui lui permet de se faire connaître et une équipe qui s’agrandit. Progressivement Scoopit s’est orientée de la curation seule, multi-usage vers l’utilisation de la curation pour faire de la stratégie de contenu (inbound marketing), notamment en sortant Content Director. Scoopit est gratuit mais propose des options payantes.

2- Paper.li

est une autre référence, antérieure à Scoopit et Américaine. Paper à la,cé récemment une application, juice, permettant de localiser les contenus à partager en adéquations avec ses propres paramètres et en fonction de sa stratégie de contenu. List.li est le « petit frère » du premier, pour ce qui est des listes en contrôlant leur diffusion multicanal et permettant des commentaires.

3- Storify

Storify est peut-être une autre des ces applications qui permet de faire de la curation avec un vrai pouvoir éditorial. C’est une table de montage permettant d’agréger des contenus très divers afin de faire un storytelling efficace.

4- Pearltrees

Bien connue, cette application de cartographie par centres d’intérêts à le grand avantage d’être très visuelle. Les tableaux de « perles » peuvent par ailleurs se partager et être utilisés en mode collaboratif. Les contenus des « perles » peuvent être aussi divers que possible.

5- Flipboard

est une autre de ces applications historiques de curation professionnelle, qui met cependant l’accent sur la création d’un journal personnalisé et diffusable via les réseaux sociaux. Il permet notamment de mélanger articles issues de la curations, vidéos et documents embeddés, et contenus créés spécialement ou agrégés.

6- Curata

Moins connu, plus récent mais peut être plus orienté « content marketing », Curata est un outil de curation professionnelle soigné. A la différence de Scoopit, Curata intègre une plate-forme complète dès le départ, avec calendrier de publications et cibles, et analyses statistiques des leads et impacts. Il ne gère pas cependant la campagne de lead nurturing qui suit mais couvre déjà une grande partie des besoins d’un inbound marketer professionnel.

7- Pinterest

Certes, cette application se limite aux images, mais c’est un complément (gratuit) aux systèmes de curations de contenus standard intéressant du fait qu’il autorise d’éditer des épingles et constituer des tableaux, sans omettre les commentaires.

8- RSS sourcing

En permettant d’effectuer une curation multi-réseaux depuis des bases de données d’actualités qualifiées par métier ou secteur, ce logiciel en SAAS apporte une dimension alternative aux logiciels comme scoopit ou curata reposant sur des suggestions automatiques. La pertinence des informations permet de gagner du temps et de la précision dans le sourcing des informations à relayer, en particulier utile pour une audience BtoB spécialisée.

La plupart de ces solutions démarrent en essai gratuit, voire sont entièrement gratuites pour une utilisation basique et personnelle qui peut servir ensuite de tremplin pour une utilisation professionnelle. Vu la durée d’une campagne d’inbound, il est conseillé bien évidemment de prendre son temps avant de choisir une plate-forme, en fonction notamment de sa cible et de ses objectifs immédiats.

Les 20 meilleurs CMS de Forums

08 Avr 2015, Posté par adminviedoc dans Digital

Liste des logiciels CMS de Forums (Content Management System), mis à jour en 2015. On le voit, les Forums les plus anciens sont souvent Open Source, les plus récents sont payants et se présentent comme des outils de support commercial; community management, réseau social sur mesure, ou même de plate-formes d’Inbound marketing.

Ginger HQ GingerHQ
« gingembre QG » est une app de discussion en groupe privé qui favorise la transparence pour les discussions d’équipe et le partage d’information. Il peut remplacer les listes de distribution électronique, les interfaces de groupes Google+, et les outils de gestion de projets dédiés, souvent lourds. (Actuellement fermé, n’accepte plus de nouvelles inscriptions)

Plus Forum PlushForums
Service de forum cloud attractif, puissant mais facile à utiliser, une plate-forme de communication et facilement personnalisable pour discussions en temps réel, un blog intégré, un service de support, une messagerie privée, des abonnements PayPal, et totalement responsive. Une installation sans connaissance technique particulière ni plugin à installer. Il est payant, mais né de la même équipe que Pinterest.

Ninja Post NinjaPost
Ce service propose aux utilisateurs des options orientées vers la Collaboration. Ce logiciel payant est très orienté Inbound Marketing. En plus des fonctionnalités standards attendues d’un Forum, il dispose d’options de SEO, de planification, d’analyse et de suivi des threads de discussion.

Get Satisfaction Get Satisfaction
Cette plateforme communautaire payante très orientée Support produit, Community Management et Gamification aide les entreprises de toutes tailles à créer des relations efficaces tout en réduisant le coûts du support classique, pour plus d’engagement et stimuler l’innovation produit.

IP Board IP.Board (Invision Communauté Suite)
Puissant et complet logiciel (payant) de forum commercial. IP.Board offre une protection anti-spam inégalée avec une énorme communauté et un vaste marché d’addons et de thèmes. C’est un des CMS de Forum professionnels historiques.

PHP BB PHPBB
L’un des forfaits les plus connus et utilisés au monde. Très populaire, très skinnable, avec des tonnes de plugins et une dynamique et active communauté pour le support. Depuis 2000, phpBB, open source, s’est imposée comme la solution libre la plus solide du marché.

Forum Advanced Electron Forum Advanced Electron
Très simple et facile à utiliser pour son installation comme pour la gestion de l’administration. Nombreux thèmes disponibles, personnalisables facilement. Interface simple et moderne, agréable, où les utilisateurs peuvent définir leurs préférences de conseil.

Vanilla Forum Vanilla
Open-source, ce CMS est conforme aux standards pour un Forum, avec une gestion native multilingue, et un forum de discussion entièrement extensible pour le web, avec notamment des options SEO intéressantes. Vainqueur en 2014 du People’s choice creation CMS award aux USA.

BB Press bbPress
Écrit par Matt Mullenweg (WordPress) lors d’un voyage, bbPress est une solution de forum rapide et légère, intégrable dans WordPress ou qui peut être installé en stand alone sur tout autre CMS et facilement personnalisable.

Phorum Phorum
CMS de 1998 Open Source sur Php/MySQL. Les développeurs de cette solution s’enorgueillissent pouvoir créér de puissantes plateformes de messagerie conçues pour répondre aux différents besoins et configurations de sites Web sans sacrifier les performances ou les fonctionnalités.

PunBB PunBB
CMS rapide et léger écrites en PHP/MySql très populaire pour sa facilité de thématisation et sa vitesse d’exécution.

UBB Central UBB.threads
Initialement appelé WWWThreads, ce CMS est historiquement l’un des tout premier forums (1997) et peut toujours soutenir la comparaison avec d’autres solutions plus récentes.

XMB Forum XMB
CMS de Forum en PHP/MySql léger et rapide, avec toutes les fonctionnalités standard pour soutenir une communauté grandissante. Avec une communauté active et de nombreuses contributions, il se révèle facile à installer, à personnaliser et améliorer.

SMF Forum SMF (Simple Machines Forum)
CMS écrit PHP/MySQL, conçu pour fournir toutes les fonctionnalités standard d’un bon VBulletin tout en ayant un impact minimal sur les ressources serveur.

Use BB Forum UseBB
CMS Open Source PHP4/MySQL bien sécurisé et robuste, distribué gratuitement sous licence GPL.

MyBB MyBB
CMS de Forum de discussion open source PHP/Mysql qui a évolué à partir de simple fonctionnalités de messagerie vers un forum complet, il est aujourd’hui considéré comme à la fois léger, rapide mais très complet, avec une communauté importante.

V Bulletin vBulletin
vBulletin est LE CMS de Forum professionnel, abordable pour forum communautaire, avec des milliers de clients, y compris des leader de l’industrie sociétés de premier ordre. Un choix idéal pour une communauté importante, avec un excellent support, un nombre d’options et une sécurisation rarement atteintes.

Ya BB Forum YaBB
YaBB est un CMS open source de forum communautaire écrit en Perl.

JitBit Asp Net Forum AspNetForum
Jitbit AspNetForum est un logiciel de forum complet écrit en ASP.NET, ce qui le rend facilement adaptable aux CMS écrits dans ce language.