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Quatrième volet de notre série d’articles sur l’identification de startups.

Rappelons dans un premier temps qu’une monnaie possède 3 fonctions qui la définissent comme telle : unité de compte (ie. coordination et appréciation entre les valeurs relatives des biens et services), réserve en valeur (ie. possibilité d’épargne) et intermédiaire des échanges (outil de simplification par rapport au troc). On peut ainsi en déduire que la cryptomonnaie de Facebook, Libra, aura du mal à obtenir un statut de monnaie à part entière. Mais, tout comme les cryptomonnaies basées sur la blockchain, son irruption interroge sur les changements qu’ont produits la digitalisation des échanges et la multiplication des moyens de paiement associée.

Nous vous présentons ici quelques entreprises ayant tablé sur des innovations en matière de paiement ou recouvrement, alors que ces opérations (qui incluent les sommes, les délais, les échelonnements etc.) sont souvent liées à des relations économiques singulières qu’il convient de prendre en compte. L’idée n’est pas tant de faire un panorama des « fintechs » que de montrer quelques solutions techniques à des problématiques actuelles liées aux transactions financières en B2B ou B2C.

 

L’américain PaymentWorks a remarqué que lors de relations entre entreprises, notamment client-fournisseur, une clarification devait être souvent faite pour assurer le paiement du fournisseur, induisant des relances inutiles et chronophages. En effet, la génération de plusieurs devis émanant de plusieurs fournisseurs est génératrice de pertes de temps importantes, alors que les canaux de diffusion sont multiples, que les documents se ressemblent et que les personnes en charge des dossiers sont susceptibles de varier. L’idée de la start-up fondée en 2016 a été de simplifier les processus induits par les ERP (Enterprise Resource Planning) existant sur le marché pour aller vers un système maitrisé par le client et facile d’accès par les fournisseurs dans un fonctionnement en mode SaaS. Il s’agit d’un Supplier Information Management (SIM). Même si cela n’apparait pas être une révolution dans le domaine des ERP, il s’agit néanmoins d’un projet qui prend de front et fait une priorité autour du « nerf de la guerre » et du recouvrement en général.

Interface de PaymentWorks

Fondé en 2017, l’américain Mezu s’annonce comme la seule solution de transfert d’argent anonyme pour smartphone. L’expérience est assimilée au transfert d’espèces et le marketing entourant la lancée de l’application se fonde sur le respect de la vie privée, par opposition au modèle Facebook. La technologie utilisée n’est pas basée sur la blockchain. Il suffit de saisir la somme que vous voulez transmettre. L’application crée alors un code crypté unique qui s’autodétruira au bout de 2 minutes ou de 24 heures au choix. On donne ce code à une tierce personne pour autoriser la transaction. Lorsque le destinataire saisit ce code, la valeur de l’opération est immédiatement portée au crédit de son compte. Il s’agit en quelque sorte d’un Snapchat de la transaction financière. Le grand atout semble être la simplicité, avec une fonction bien circonscrite, ce qui tranche avec les applications bancaires.

Fondée en 2016 par des banquiers et codeurs Nigérians, Flutterwave s’est positionnée comme une plateforme de solutions de paiement B2B pour les entreprises en Afrique ou ailleurs, notamment grâce à sa plateforme « Rave ». La société soutenue par Y-Combinator a son siège social à San Francisco, gère son centre opérationnel au Nigeria et prévoit d’ajouter des bureaux en Afrique du Sud et au Cameroun. Parmi les clients existants, citons Uber, Booking.com et Jumia.com. Les API proposées par la société permettent de personnaliser les moyens de paiement. A titre d’exemple et début 2019, Flutterwave s’est associée à Visa pour lancer un produit de paiement pour les consommateurs en Afrique appelé GetBarter. L’offre basée sur l’utilisation du mobile vise à faciliter les paiements personnels et les paiements des petits commerçants à l’intérieur des pays et à travers les frontières nationales de l’Afrique. Les titulaires de carte Visa existants peuvent envoyer et recevoir des fonds chez eux ou à l’étranger sur GetBarter. Le produit permet également aux non-titulaires de carte (ceux qui ont des comptes ou des portefeuilles mobiles sur d’autres plateformes) de créer une carte Visa virtuelle pour se connecter à l’application.

Pour ce qui est des aspects pratiques de la vie de tous les jours, une entreprise française, Billee, propose depuis 2018 de réduire à peau de chagrin le moment de l’addition dans les restaurants. L’application ne se limite pas au paiement puisqu’elle intègre des possibilités de recherche de restaurants ou de notation de ceux-ci. En revanche, le restaurateur doit avoir une caisse possédant l’application afin de pouvoir accepter la transaction. Les choix de partage de l’addition ou de l’octroi de pourboires sont également possibles. Notons néanmoins que ce type d’application doit relever 2 défis pour être pérenne : atteindre une taille critique conséquente, et convaincre à la fois les clients et les restaurateurs en allant au-delà d’un effet de mode. Les deux volets supposent de lourds investissements en communication, mais aussi un part de chance (être dans l’ère du temps). Par ailleurs, à l’instar de modèles économiques comme Uber ou Air BnB, trop de concurrence tuerait le marché dans l’œuf, puisque la substitution par le paiement classique est toujours opérante.

On ne pouvait finir sans évoquer une solution basée sur la blockchain, le protocole à base de registres décentralisés sur le web et permettant des transactions complètement (jusqu’à preuve du contraire…) fiables. Dans le domaine du transport maritime et des flux de marchandises à une échelle mondiale, l’anglais CargoConX  a développé en 2018 l’application CargoCoin afin de s’imposer comme une plateforme de contrats intelligents et incluant des transferts de d’argent par cryptographie. Cette plateforme est conçue pour faciliter et optimiser l’interaction entre les négociants, les transitaires, les compagnies maritimes, les agents de réservation ainsi que toutes les autres parties impliquées dans le commerce et le transport international de marchandises et de biens. Les différentes avantages promus par l’entreprise correspondent aux principales problématiques des chaines logistiques complexes et sont les suivants :

 

Troisième volet de notre série d’articles sur l’identification de startups. Voir le premier article ICI et le deuxième ICI.

L’innovation, entendue comme produits nouveaux (ou services) associés à une capacité rapide de mise sur le marché, doit se doter d’outils aptes à transcrire les idées en germes en faisabilité ou à augmenter la vitesse de résolution de problèmes d’ingénierie complexes. Recourant le plus souvent à des algorithmes et des objets digitaux spécifiques, certaines start-ups font naître de nouvelles façons d’envisager la conception d’objets. L’un des principaux enjeux est de lever la barrière de la connaissance de logiciels complexes pour aller vers une plus grande agilité de conception par une immersion plus intuitive et facilitée dans le concept de l’objet en cours de création.

Un outil pour ouvrir des possibles

Société basée à Lausanne (Suisse) fondée en 2018, Mirrakoi a mis au point une « CAO augmentée », à savoir une technologie puissante pour la conception assistée par ordinateur (CAO). Il s’agit du logiciel XirusCAD qui permet potentiellement à tout un chacun de devenir designer. Il simule des contacts physiques réels pendant le processus de modélisation numérique 3D et permet une efficacité, une précision et une accélération sans précédent du processus de conception interactive pour la CAO et l’ingénierie assistée par ordinateur (IAO). Subdivision, ponts, dérivations en Y, surfaces lisses, et bien d’autres possibilités sont offertes par les fonctionnalités du logiciel dont la qualité est de rendre la modélisation simple sans poser de barrière à l’élan créatif.

Rendre plus accessible le prototypage d’objets complexes

Dans l’industrie, certains domaines sont en recherche continue de matériaux alliant légèreté et résistance notamment dans les domaines des satellites, des prothèses médicales, des drones ou encore de l’automobile. Toujours en Suisse, 9T Labs, une jeune entreprise zurichoise s’est spécialisée dans la fabrication d’imprimantes 3D pour la production de composites carbone qui possèdent ces propriétés physiques. Aujourd’hui, les industriels en question sont actuellement confrontés à deux problèmes. Premièrement, le prototypage et la production à faible volume prennent beaucoup de temps et sont extrêmement coûteux. Deuxièmement, les méthodes de fabrication conventionnelles limitent fortement la complexité géométrique d’une conception. Mais, 9T Labs semble avoir résolu ces problèmes en introduisant une imprimante 3D qui traite en continu les composites renforcés en fibres de carbone. Leur produit combine un nouveau procédé de fabrication de matériaux avec les dernières technologies de capteurs et de techniques d’apprentissage (machine learning) pour donner aux ingénieurs une flexibilité de fabrication de prototypes, tout en maintenant une qualité élevée des pièces finies.

La réalité virtuelle, un incontournable de la CAO de demain

Alors que des poids lourds de l’industrie tentent de rendre compatibles leurs logiciels de CAO avec des usages de réalité virtuelle, la start-up londonienne Gravity Sketch fait évoluer son logiciel depuis 2017. Aujourd’hui, fort de soutiens dans le monde automobile notamment, une nouvelle fonctionnalité permet aux concepteurs d’ouvrir Gravity Sketch sur leur tablette, de créer un dessin 2D avec leur stylo, puis de le manipuler avec un casque de réalité virtuelle pour transformer l’esquisse en une œuvre 3D et continuer à travailler dessus. Il semblerait que ce « pont » de la 2D vers la 3D soit un progrès conséquent pour faciliter la conception. Un autre avantage de la solution de Gravity Sketch est la compatibilité du logiciel avec plusieurs casques de réalité virtuelle grand public tels que ceux de la marque Oculus, HTC ou Windows. Par ailleurs, les formats manipulables sont compatibles avec de nombreux autres systèmes et assurent une interopérabilité avec les outils existants.

Résoudre jusqu’à 100 fois plus rapidement des problèmes d’ingénierie complexes

Les outils d’ingénierie assistée par ordinateur (ou CAE pour « Computer-Aided Engineering ») de OnScale, start-up américaine crée en 2017, sont basés sur des solveurs multiphysiques exclusifs développés et validés depuis plus de 30 ans par l’une des plus grandes sociétés de conseil en ingénierie au monde pour la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency qui dépend du ministère américain de la Défense) et de grands clients commerciaux. Les solveurs CAE ont été conçus pour des ordinateurs mainframe hautement parallèles  (un système dit « mainframe » correspond à un ordinateur hautes performances requérant une disponibilité et une sécurité supérieures à ce que peut offrir une machine de moindre envergure) afin de traiter de très gros problèmes de simulation d’ingénierie et sont parfaitement adaptés au cloud computing moderne et au calcul haute performance. OnScale offre aux ingénieurs une mine d’informations sur la conception et des résultats de simulation très précis, jusqu’à 100 fois plus rapides que les offres de CAE traditionnelles. Les solutions OnScale actuelles répondent aux besoins de simulation des marchés des semi-conducteurs et des MEMS, du mobile 5G, du biomédical de nouvelle génération et des véhicules autonomes.

Aide à la conception dans une « économie verte »

Le français PimpYour Waste a été fondée en 2017 par de jeunes architectes qui ont eu pour idée d’exploiter le bois issu de déchets de l’industrie du BTP. La start-up a conçu un algorithme capable d’analyser chaque élément potentiellement recyclable afin de constituer une base de données qui sera exploitable non seulement pour optimiser un espace de stockage, mais également pour sélectionner à posteriori les pièces qui pourront être utilisées pour de l’usinage en vue d’intégrer des meubles. En effet, l’algorithme permet d’analyser chaque élément en une demi seconde avec les informations de taille et de colorimétrie. Ensuite, à partir de modèles préconçus par l’entreprise, il est alors possible de faire correspondre les pièces à réemployer avec les modèles de mobilier à réaliser, par le biais d’une fraiseuse à commande numérique. Cet exemple signale un changement de paradigme dans la conception de meuble, où l’on commence souvent par le design pour rechercher les matériaux qui correspondent. Ici, c’est le matériau qui prime et qui contraint le design.

Veille Startups : 4 entreprises aux matériaux novateurs

04 Avr 2019, Posté par adminviedoc dans Unmarked

Deuxième volet de notre série d’articles sur l’identification de startups. (Retrouvez ICI le premier article sur les startups de la lutte anti contrefaçon).

La transformation de l’économie linéaire (transformations de ressources naturelles – fabrication de produits – utilisation de produits – mise en décharge) en économie circulaire (les déchets constituent de nouvelles ressources qui sont réinjectées dans les productions) est devenu progressivement l’un des enjeux de l’époque.

La Feuille de Route de l’Economie Circulaire adoptée en France en 2018 confirme la tendance, alors que de nombreuses entreprises se sont « mises au vert » depuis plusieurs années. Evidemment, les transformations s’accompagnent d’innovations.

Dans le domaine des matériaux, de nouveaux venus apparaissent, possédant la qualité d’être biosourcé, biodégradable, les deux, ou ayant des propriétés particulières. En voici quelques exemples, mis au point par des startups.

Le français WOODOO dispose d’une technologie multi-brevetée, qui permet de modifier le bois pour produire un matériau aux propriétés surprenantes. Le procédé consiste à prendre du bois et à en extraire une molécule qu’on appelle la lignine. On remplace ensuite ce composant par une résine végétale qui durcit à l’intérieur du squelette du bois. Le caractère innovant tient déjà au fait qu’ils sont parvenus à extraire la lignine sans détruire la micro-architecture du bois d’origine. De plus, le polymère injecté donne de nouvelles propriétés physiques et optiques au bois. Il devient ainsi translucide, imputrescible et résiste mieux au feu. Il nécessite également beaucoup moins d’entretien car il ne s’oxyde plus au contact de l’air et de l’humidité. Les potentialités sont grandes dans les domaines de l’architecture, des charpentes et du mobilier.

L’italien MOGU (signifiant champignon en chinois, peut-être en vue d’un marché visé…) a pour concept de réaliser du mobilier à partir de matériaux à base de mycelium, qui est la partie blanche souterraine, à la fois robuste et légère, sur laquelle grandissent les champignons. Il utilise par exemple les filaments du pleurote en forme d’huître, une variété blanche à la forme de soucoupe inversée. Ici, le design est tel que les objets ne sont pas travaillés mais grandissent par eux-mêmes, tels des plantes. Dans un moule fait de bois, de plastique, d’argile ou de plâtre, le champignon se nourrit de déchets organiques (du lin, de la paille, du chanvre qu’il décompose tout en déployant ses longues et fines tentacules). Il faut y appliquer évidemment des conditions très spécifiques de propreté, de température et d’humidité. Selon l’entreprise, les matériaux sont intéressants, tant au niveau des prix que des performances, comparativement aux solutions existantes sur le marché (bio et fossiles).

L’anglais MaterializeX a créé un adhésif non toxique breveté pour servir d’alternative à l’urée-formaldéhyde. Materialize.X prévoit d’accorder une licence à des entreprises chimiques ou à des fabricants de bois d’ingénierie pour qu’ils puissent fabriquer l’adhésif sur place. Mais la start-up va plus loin en fournissant également aux usines de bois un logiciel qui utilise l’apprentissage machine pour optimiser la façon dont leur adhésif est utilisé dans le processus de production. En effet, il existe actuellement une formule standard pour créer du bois en contreplaqué : prenez des copeaux de bois, ajoutez de l’adhésif et pressez-les ensemble jusqu’à ce qu’ils soient collés à la forme que vous voulez. Mais cette formule standard ne donne pas toujours les meilleurs résultats car elle ne tient pas compte des variables qui peuvent changer d’un jour à l’autre, comme le type de bois, la température, l’humidité, etc. MaterializeX permet donc à son adhésif non toxique, via son algorithmie, d’améliorer qualitativement la production de planches de bois en contreplaqué.

L’anglais AEROPOWDER a conçu un matériau d’emballage à partir des plumes de volailles. Cet emballage possède des propriétés thermiques. Les plumes excédentaires ont été transformées en un textile d’isolation unique et de haute performance, puis recouvertes d’une doublure compostable de qualité alimentaire.  Pour un produit emballé à 0°C, une température inférieure à 5°C pourrait être assurée, selon les tests, pendant 53 heures. Ce produit baptisé « Pluumo » pourrait être utilisé pour remplacer les emballages en polystyrène conventionnels (donc issu du pétrole) et permettre des livraisons plus durables.

Dans le cadre de nos veilles technologiques, nous sommes régulièrement amenés à identifier à travers le monde des startups positionnées sur un domaine particulier et avons décidé de publier une petite série d’articles consacrée à des éléments d’analyses concurrentielles succinctes issues de nos travaux de recherche sur Internet.

Dans ce premier volet, portons un regard sur quelques entreprises européennes qui sont en train de mettre sur le marché des procédés innovants en matière de lutte anti-contrefaçon. Ce marché présente un haut potentiel et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2018, l’Office européen pour la Propriété Intellectuelle (EUIPO) a estimé une perte de 60 Milliards d’€ pour 13 secteurs clés de l’économie, soit 7.5% de leur chiffre d’affaire pour l’Europe et 5.8% pour la France seule.

Technologies où l’on couple des étiquettes et des smartphones, via de l’algorithmie

Le parisien CYPHEME, fondé en 2016, propose une association entre une étiquette spéciale adossée au produit et une application mobile pour en garantir l’origine. Utilisant des technologies basées sur l’intelligence artificielle, l’hyperphotométrie et un identifiant chimique spécial, l’entreprise entend gagner ses parts de marché par une très grande fiabilité du process. Notons de la discrète société genevoise SwissAuthentis propose une technologie analogue en tout point et baptisée « Smartchrome » en tant que marque déposée. Seules ces deux sociétés évoquent la technologie d’hyperphotométrie, technologie qui, au demeurant, ne semble pas faire partie des publications scientifiques ou brevets de ces dernières années et dont nous cherchons toujours la définition…. Cela peut néanmoins laisser penser (mais nous n’avons pas de preuve formelle) que la technologie de Cyphème pourrait avoir intégré le portefeuille de technologies anti-contrefaçon de SwissAuthentis, solidement implantée à l’échelle mondiale.

Toujours à Paris et davantage centrée sur la mode et le luxe et se voulant peu onéreuse, la solution d’authentification GEMETIQ passe par l’échange d’informations entre l’identifiant d’une puce NFC (Near Field Contact) et toutes les informations enregistrées dans une base de données. Ainsi, la personne qui scanne la griffe a accès à l’authentification du produit et à sa « carte d’identité » qui répertorie des informations renseignées par les marques telles que la photo, la référence du modèle, la taille, la couleur, la composition, le distributeur agréé, le lieu de vente, etc. Gemetiq utilise une puce NFC intégrée directement dans une griffe textile par le fabricant. Elle peut résister à une température de lavage allant jusqu’à 150 degrés, ce qui confère un avantage indéniable dès lors que l’on a affaire à des produits textiles.

La blockchain, une technologie adaptée par nature à l’anti-contrefaçon

Par son fonctionnement non hiérarchisé, la blockchain offre des solutions particulièrement résilientes aux détournements. C’est donc une technologie dont se sont emparés certains concepteurs de systèmes anti-contrefaçon…tout en gardant le logiciel de traçabilité à leur niveau, contrairement aux monnaies virtuelles passant par une blockchain dont le but, outre la fiabilité, est de se passer de l’intermédiation bancaire.

Le français ARIANEE s’est donné pour ambition de construire le premier enregistrement perpétuel, anonyme et digne de confiance de tous les actifs du monde, permettant un lien qualifié de « révolutionnaire » entre les propriétaires et les marques. Arianee aspire à devenir le premier protocole universel au monde pour la création et le transfert des certificats numériques de propriété et d’authenticité pour les objets. Tous les propriétaires suivants géreront le parcours de leurs biens dans le temps en maintenant le contact avec les concepteurs des produits, grâce à ce qu’ils ont nommé le Smart-Link et qui est basé sur l’inscription sur une blockchain. Cette solution semble adaptée à des produits qui ne perdent pas de valeur au cours du temps, voire qui en gagnent. Cela dit, elle n’est qu’une mutation numérique d’un certificat d’authenticité, avec en plus un lien maintenu avec le fabricant d’origine.

Le suisse ScanTrust propose un système basé sur 3 exigences : l’authentification du produit, la traçabilité le long de la chaine logistique et l’engagement du consommateur final. Le produit est doté d’un QR Code breveté par ScanTrust qui contient une couche de sécurité via un graphique qui se situe au centre du QR code. Il s’agit d’une image dense, pseudo-aléatoire, qui authentifie un produit et dégrade en qualité lors de la copie. Les codes de sécurité ScanTrust sont généralement téléchargés sous forme de fichiers image, par l’imprimante, à partir du serveur ScanTrust. Au niveau de l’application, le tableau de bord de type de ScanTrust affiche des données d’analyse qui permettent d’identifier les points susceptibles de contrefaçon et le détournement de produits importés en parallèle. Cela confère une meilleure visibilité sur les destinations des produits, ainsi que des éléments d’identification des consommateurs finaux. Certaines informations clés sur les produits peuvent être rendues publiques sur une blockchain. Une fois stockées, les données ne peuvent pas être modifiées ou supprimées. ScanTrust s’appuie sur les principales technologies de registres distribués telles que Hyperledger, BigchainDB, et Ethereum.

Dernier exemple, l’anglais Blockverify se focalise sur la contrefaçon des secteurs de la pharmacie, du luxe, des diamants et de l’électronique. Chaque produit est doté d’un tag unique inscrit sur une blockchain. Chaque produit est alors tracé le long de la chaine de distribution, lors de l’achat (avec une association à l’acheteur). Selon Blockverify, cette solution permet également de s’assurer que les entreprises ne procèdent pas à la contrefaçon de leurs propres produits. Mais selon nous, il s’agit d’un argument marketing difficile à avancer auprès de clients…sauf dans le cas précis où ceux-ci ont de sérieux doute sur leurs propres centres de production. Par ailleurs, tous les points de vente peuvent, avec une application mobile, connaitre l’historique de chaque produit.

De nombreuses entreprises font aujourd’hui appels à nos services pour identifier des startups aux 4 coins du monde.

Comme mentionné dans un article précédent (ici), VIEDOC en tant que partenaire des salons ADF & PCD s’est impliquée cette année dans l’identification et la présélection de start-ups du domaine du packaging.

A titre d’exemple, voici 2 start-ups que nous avons identifiées et que vous pourrez visiter sur le salon, au niveau de l’espace « Accelerator ».

  • Living Ink est une entreprise américaine de biomatériaux qui utilise des technologies d’algues, et donc durables, pour remplacer certains produits dérivés du pétrole tel que l’encre. L’ambition est de développer une variété de produits d’encre et de couleurs, y compris l’encre numérique. Actuellement, les encres sérigraphiques, typographiques et offset sont en cours de développement et de perfectionnement.

  • Paptic est une entreprise finlandaise qui a conçu un matériau éponyme destiné à remplacer le plastique dans plusieurs applications. Ce matériau partage des propriétés avec les textiles et le papier et a permis de constituer un sac à base de cellulose 100% biodégradable. Les propriétés suivantes le rendent particulièrement prometteur : résistant à l’eau, léger, étirable, recyclable et bon marché. Paptic a reçu un soutien de l’Union Européenne ainsi que plusieurs prix d’innovation et collabore actuellement avec les Galeries Lafayettes.

Les autres « pépites » que vous pourrez apprécier, voire avec qui vous pourrez tisser des relations d’affaires, sont :

  • Glancy 3D : se présente comme la première intelligence artificielle de vision par ordinateur pour l’évaluation et l’optimisation de la conception des emballages.
  • L’Indispensac : concepteur d’un sac 100% recyclable et « made in France »
  • Revinax : plateforme de réalité virtuelle qui crée, édite et distribue des tutoriels de formation virtuelle pour les professions hautement qualifiées et la formation de précision.
  • Ashana. B : combine des cosmétiques luxueux, biologiques et végétaliens, qui nettoient, hydratent et régénèrent les cellules tout en respectant les différents types de peau et de cheveux.
  • Packitoo : se définit comme la première application Web de processus intelligente pour le développement, l’achat et la vente d’emballages personnalisés.
  • Kalys Cosmetics : marque innovante de cosmétiques naturels pour le visage et le corps, située près de Marseille.

Pour plus d’information, consultez la page « Accelerator » du salon ici.

VIEDOC vous fait part de ses réflexions issues de plusieurs années de pratique de la veille environnementale qui, si elle est complexe à définir, constitue sans nul doute un élément majeur de création de valeur.

Pourquoi mettre en place une veille environnementale ?

Initiée lors de la conférence des Nations Unies de Stockholm en 1972, la prise de conscience des enjeux environnementaux est à présent une tendance lourde de notre modèle de développement. Chacun convient désormais qu’une croissance infinie n’est pas permise dans un monde aux ressources limitées.Les entreprises doivent intégrer ces enjeux, non seulement parce qu’elles ont à obéir à des normes juridiques prenant en compte les aspects environnementaux de son activité, mais également pour rendre compte à des clients qui sont toujours plus sensibilisés à ces problématiques. Les jeunes générations, et en particulier les « millénials »,y sont sensibilisés dès leur scolarité.

La stratégie d’une entreprise moderne comporte nécessairement des éléments relatifs à l’environnement de manière explicite ou implicite. En effet, alors que la responsabilité sociale/sociétale des entreprises (RSE) est souvent avancée par la communication corporate ou les community managers pour tisser des liens avec les publics cibles, l’entreprise a tout intérêt à dévoiler des réalisations concrètes en la matière. Il est donc important, avant de « faire savoir », de « savoir faire » en matière d’environnement. Cela passe par une connaissance de ce que font les parties prenantes de son marché. Dans ce contexte, la veille environnementale devient un procédé pertinent d’anticipation des évolutions importantes en matière d’environnement. Deux principales catégories de sources d’innovation peuvent être mises en évidence : les aspects de protection de la santé humaine, animale ou environnementale et les aspects d’optimisation des ressources. Si les premières ont souvent une traduction juridique, les secondes donnent lieu à des nouveautés en termes de technologies ou de process. Encore faut-il connaitre les enjeux environnementaux, les analyser au regard des activités de l’entreprise, puis capitaliser correctement sur la connaissance produite.

Une veille transverse

Il est aisé d’observer la tendance suivante : le consommateur est à l’affut d’un produit respectueux de certains principes dont il peut tracer la conformité. Aussi, les qualités intrinsèques du produit, en l’occurrence le service rendu, ne constituent plus le seul critère de choix. Son mode de production, de distribution ainsi que la façon dont il va être consommé et son empreinte écologique occupent une part croissance dans la perception de sa valeur. Dans une période de changement de paradigme industriel, les sociétés évoluent au rythme des technologies de réseaux. En conséquence, le marketing devient une affaire non plus de statistiques, mais de retour d’expérience et de connaissance des besoins du client, voire de la valeur qu’il accorde aux enjeux écologiques.

Sachant cela, le cycle de la veille doit alors épouser une économie qui devient circulaire en prenant en compte les 7 piliers tels que définis par l’ADEME: l’éco-conception, l’écologie industrielle, l’économie de la fonctionnalité, la consommation responsable, l’allongement de la durée d’usage, le recyclage et l’approvisionnement durable.

Pour les entreprises qui souhaitent s’inscrire dans cette tendance lourde, la veille environnementale devient un allié incontournable, alors que les innovations arrivent en permanence des 4 coins du globe. L’entreprise se doit donc de produire une connaissance de son marché, en particulier sous l’angle du développement durable. Elle doit par ailleurs avoir accès à l’offre en la matière, être en mesure de comparer, et de s’approprier rapidement les nouveautés afin de maintenir certains avantages compétitifs. De nombreuse fonctions de l’entreprise seraient ainsi potentiellement clientes d’une veille environnementale : conception et production, achats, développement commercial et services juridiques en particulier. Mais une approche cloisonnée n’est plus permise tant les connexions entre ces fonctions augmentent à mesure que de nouvelles formes de management plus horizontales sont promues. La transversalité exige un partage pertinent des résultats de la veille à l’intérieur de l’entreprise.

Vers une veille environnementale globale

Restreindre la veille environnementale à des aspects juridiques ou règlementaires ne peut être une démarche satisfaisante dans la mesure cela réduit l’entreprise à demeurer dans une recherche constante de mise à niveau (posture réactive). L’approche globale de la veille environnementale place la recherche de création de valeur (au sens large) comme première pour se placer comme innovateur sur le marché. Par-delà l’obtention d’une certification ISO 140001, la veille environnementale vise avant tout à favoriser les innovations en matière de développement durable. Cela s’applique tant aux produits qu’aux processus de l’entreprise, internes ou externes.

Si l’obéissance à des normes environnementales peut être parfois vécue comme une somme de contraintes, l’entreprise peut également faire le choix de l’anticipation de ces normes. Il s’agit de surveiller ce qui pourrait permettre de réaliser un avantage compétitif à partir de sa connaissance des enjeux environnementaux. Mais pour surfer la vague, encore faut-il se placer sur le bon spot…

Pour cela, le mieux est de s’équiper d’outils de veille qui ne dilapident pas le temps de recherche d’informations ciblées, mais aussi de s’attacher à adopter une approche holistique dans la constitution de ses axes de recherche. Cela amène à faire preuve d’agilité intellectuelle pour épouser les façons de penser de l’économie circulaire. Par exemple, les analyses concurrentielles stricto sensu pourront être remplacées par des analyses de coopérations et de compétitions entre parties prenantes à statuts différents.

 

2017 : la démocratisation du Digital !

30 Mai 2017, Posté par adminviedoc dans A la une, Actualités, Digital, Société

Depuis le début de l’année, Viedoc poursuit ses efforts de R&D au niveau de ses outil avec le développement de fonctionnalités toujours plus innovantes, et d’autres sont à venir avant l’été…!. Nous ferons d’ailleurs le point sur ces nouvelles fonctionnalités dans un prochain article.

Toutefois, à ces développements, ce sont aussi ajoutées de nouvelles activités:

Ø  RSS Digital : Un outil de veille thématique supplémentaire dédié au digital

En effet, ce secteur en plein essor évolue très rapidement et nécessite une appropriation [V2] quotidienne pour les entreprises, dans l’ensemble de leurs activités et quel que soit leur domaine d’expertise.

Cette nouvelle thématique regroupe des fonctionnalités essentielles de veille, telles que :

  •   Un sourcing international axé digital
  •   Des alertes pré-paramétrées
  •   Des possibilités de filtrage et de partage
  •   Le suivi des événements du secteur
  •   La création de tableaux de bord individuels pour une veille personnalisée
  •   La sélection et la diffusion d’actualités sous forme de revue de presse

Ø  VIEDOC Insights : La symbiose de nos compétences et outils dans une nouvelle offre

En complément de ses activités de conseil et de ses outils de veille, Viedoc a créé l’offre Insights, caractérisée comme étant un catalyseur d’idées pour toutes les entreprises ayant besoin d’une source d’inspiration, en utilisant des outils développés en interne et basé sur une sélection humaine de l’information.

Cette offre propose :

  • Des newsletters personnalisées selon vos besoins
  • Un mur d’actualités, diffusable à l’interne ou à l’externe, avec des options de partage et de commentaires de la part de vos lecteurs
  • La possibilité pour les équipes de Viedoc d’alimenter vos réseaux sociaux, et de démontrer votre expertise afin de devenir influenceur dans votre domaine

Ø  De nouveaux partenariats pour un réseau toujours plus étendu

En complément de ces deux nouveautés, Viedoc est aussi fier d’annoncer ses deux derniers partenariats puisque la société collabore aujourd’hui avec L’École Supérieure du Parfum qui lui permettra d’apporter son expertise en matière de veille aux étudiants, et à ces derniers de bénéficier d’un outil de veille professionnel qui fera l’objet de réflexions conjointes menées sur l’apport de la veille dans le cadre de leur futur métier.

Enfin, la signature d’un accord de partenariat entre notre bureau de Montréal et Flanagan Relation Publiques, entreprise québécoise également basée à Montréal. Cette collaboration permettra la création d’une synergie entre les outils de veille développés par les équipes de Viedoc, et l’expertise en communication publique et numérique reconnue de Flanagan RP.

Le digital: Un secteur en plein essor

27 Avr 2017, Posté par adminviedoc dans Conseil, Digital

Dans un contexte où les entreprises recherchent perpétuellement une amélioration de leur efficacité organisationnelle, le digital offre de nouvelles possibilités et apparaît ainsi de plus en plus courant dans les entreprises.

En effet, les évolutions du digital ont provoqué des changements au niveau des organisations d’entreprises afin de faciliter les échanges et le travail au quotidien. Ce qui entraîne divers changements dans le travail des salariés comme par exemple :

  • la flexibilité : Une gestion autonome des heures de travail qui se traduit par l’entreprise « agile ».
  • l’instantanéité : Les différentes applications offrent la possibilité de rester en contact permanent avec son entreprise comme par exemple la possibilité de consulter ses mails depuis son smartphone. → Lancement du Blackberry au début des années 2000 avec lequel pour la première fois, les emails dans nos poches nous incitant fortement à y répondre sur le champ.
  • la connectivité : La connectivité permanente des personnes entre elles pour faciliter les échanges instantanés.
  • le nomadisme : Grâce aux objets connectés, il est à présent simple de travailler tout en se déplaçant. Nous pouvons prendre l’exemple dans les salles d’embarquement des aéroports, devenues aujourd’hui des bureaux annexes pour les cadres.
  • la virtualité : La virtualisation grandissante du travail conduira à un travail virtuel dans 50% des postes au Etats-unis au cours de la prochaine décennie.

Certaines organisations se voient même changer totalement leur manière de travailler dans leurs propres locaux. Exemple avec le choix du bureau connecté :

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Cependant, outre le fait que les méthodes de travail changent, ces pratiques numériques permettent également de faciliter la relation avec les clients. En effet, les clients bénéficient à présent d’applications directement sur leur smartphone afin d’entraîner une prise de contact plus rapide et de simplifier les processus d’achats. Ce qui entraîne également de nouvelles orientations pour les entreprises :

→ Exemple avec l’entreprise “EuropCar” : « Le but, c’est que l’ensemble du parcours utilisateur se fasse sur notre app via un seul compte”

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Les sociétés ont maintenant l’obligation d’utiliser le digital que ce soit dans leurs concepts ou dans leurs méthodes de travail afin d’accroître leur développement sur le marché.

C’est par exemple le cas avec l’entreprise Bouygues qui travaille sur “la maison du futur”, une maison hyper connectée, intelligente et autonome qui nécessite d’avoir une vision de tous les produits et services dans leur globalité et donc un changement important de l’entreprise :

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Il fut un temps où le digital représentait un outil clé de l’entreprise. Aujourd’hui, c’est bien plus que ça. C’est devenu un véritable enjeu de management que toutes les organisations doivent intégrer car il touche toutes les fonctions. On dit d’ailleurs que le digital est devenu la “colonne vertébrale” de l’entreprise.

De plus, il offre des possibilités nouvelles aux entreprises comme celle d’élargir le champs des prospects et de passer du BtoB au BtoBtoC facilement grâce aux réseaux sociaux, aux sites Web ainsi qu’à toutes les autres technologies.

La révolution numérique qui a commencé dans les années 1950 avec le développement de l’internet et des technologies numériques en est qu’à ses débuts. Cette dernière continue de se développer en se transformant en véritable “révolution digitale”. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter !

Après plusieurs mois de travail, Viedoc est fier de vous annoncer le lancement de sa 12eme thématique de veille, le Digital.

Avec 11 secteurs d’ores et déjà couverts par nos outils, RSS Digital vient compléter cette offre pour garantir un panel de métiers et d’industries toujours plus large.

La segmentation de cette thématique a été spécialement conçue pour surveiller toutes les composantes du Digital, et permettre à l’ensemble des professionnels du domaine d’avoir accès à des informations pertinentes grâce à des fonctionnalités essentielles de veille, telles que :

  • un sourcing international
  • des alertes pré paramétrées
  • des possibilités de filtrage et de partage
  • le suivi des événements du domaine
  • la création de tableaux de bord individuels pour une organisation optimale
  • la sélection et la diffusion d’actualités sous forme de revue de presse

Le Digital est un secteur qui évolue aujourd’hui extrêmement rapidement et nécessite que les entreprises de tous secteurs, l’intègrent au quotidien dans l’ensemble de leurs activités. Il est devenu primordial de se tenir informé des dernières technologies qui existent pour innover et rester compétitif. RSS Digital vient ainsi répondre à cette problématique aux enjeux considérables.

Inscrivez vous gratuitement à une période d’essai!

En ce moment, pour toute inscription jusqu’au 31 mai à l’outil RSS Digital, nous vous offrons -25 % !

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Tout comme le veilleur va collecter les bonnes informations pour en tirer une analyse, le parfumeur va sélectionner la bonne association de fragrances pour transposer une émotion.

Il y a des partenariats qui respirent l’évidence.
Cette collaboration est le fruit d’une rencontre entre Bruno Galimand, Directeur de Viedoc et Chantal Artignan, Directrice de l’Ecole Supérieure du Parfum à l’occasion du salon ADF&PCD 2017 en janvier dernier où Viedoc était exposant. De cet échange est née l’idée d’un partenariat !

L’École Supérieure du Parfum est une institution unique au monde. Crée en 2011, elle permet à ses étudiants d’intégrer une industrie d’excellence grâce à ses programmes « Grande école en création et management ». Cette école s’appuie sur un réseau de partenaires d’exceptions tels que Dior, Guerlain, Chanel, Givaudan, Firmenich, l’Oréal… dont la plupart sont des clients de Viedoc.

Viedoc a pour sa part lancé dès 2010 RSS Cosmetic, le premier outil de veille dédié à la cosmétique qui couvre notamment l’actualité des fragrances. Collaborant aujourd’hui avec les plus grandes marques de cosmétiques, Viedoc a souhaité faire profiter aux étudiants de l’École Supérieure du Parfum de tout son savoir-faire et son expertise en veille spécialisée. Ainsi les étudiants bénéficieront d’un outil de veille professionnel. Des réflexions conjointes seront prochainement menées sur l’apport de la veille dans le cadre de leur futur métier.